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[16 Mars 1598] Des adieux pour des retrouvailles

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Message par Cassandre Velasquez Jeu 23 Mar - 11:06

La première heure de l'après-midi sonnait à l'église proche lorsque Cassandre passait la porte de la ville. Peu après la première vraie leçon avec le précepteur, Kalisha lui avait accordé de sortir, à condition de rentrer avant le crépuscule. Elle marchait lentement en se souvenant de la matinée, encore surprise de l'attitude de Bergaud. Il avait bien répété sa fameuse phrase qu'il serait l'enfant chéri de Dieu, celui auquel Dieu parlait à l'oreille pour lui apprendre les secrets de la connaissance, il avait été étonnement pas été humiliant avec ses élèves. Au vu de son orgueil, pire que celui d'Alexandre, elle s'était imaginé que le cours serait ponctué de toutes sortes de réflexions désagréables. Dès leur arrivée en salle d'études, alors qu'elle se tenait à distance des deux petits-enfants du baron, Bergaud avait demandé à Valentine de se relever pour s'installer plus loin de son cousin et lui donner des exercices d'écriture. Il s'était tourné ensuite vers Archibald et elle pour les soumettre à des problèmes mathématiques. En soi, ils n'avaient pas été beaucoup plus difficiles que la veille, traitant essentiellement de calculs de surfaces, de poids ou de distance, maos nécessitaient beaucoup de calculs. Les deux enfants travaillaient lentement. Bergaud les surveillait en passant dans le dos. Il s'arrêta une fois pour signaler à Archibald une erreur de calcul qui faussait tout son raisonnement, puis retourna vers elle. A sa surprise, elle le vit tirer une chaise près d'elle et redouta d'avoir fait une bêtise ou que celui-ci venait lui chercher des poux. Cassandre se tendit, s'obligeant à se rappeler de rester calme, puis entend Bergaud la féliciter de bien calculer, mais que sa méthode lui prenait trop de temps. Il lui expliqua alors le concept des tables de multiplication afin d'éviter d'avoir à reproduire inutilement de trop longues additions.

En traversant une petite place, où des enfants jouaient à la marelle, Cassandre s'étonnait encore de la patience et de l'intérêt que Bergaud lui avait témoigné. Après leur rencontre d'hier, elle avait car que celui-ci la détesterait ou la tiendrait à l'écart. Elle se souvenait aussi qu'en sortant, Valentine pouffait en imitant la voix du précepteur énoncer sa fameuse phrase l'enfant chéri de Dieu et avait ajouté en riant que le vicaire le citait souvent en exemple lors des leçons de catéchisme pour leur parler du péché d'orgueil. Son cerveau chauffait encore alors que la leçon était terminée depuis presque une heure. Elle ne l'avait jamais encore autant utilisé et avait eu l'impression de tout déployer à une seule tâche alors que normalement son esprit flottait ailleurs. Même en discutant, elle arrivait encore à réfléchir à autre chose, mais là toute son attention ne s'était focalisée que sur les calculs.

Perdue dans ses réflexions, Cassandre releva la tête et réalisa avoir déambulé au hasard pour s'égarer du centre de la ville. Elle se trouvait dans des quartiers luxueux, où plusieurs nobles avaient leur résidence. La fillette termina de remonter la rue et distingua la silhouette familière de l'hôtel tildrien. Elle s'adossa à un bâtiment et se souvint de ses entrées clandestines pour retrouver Eléonore à la demande de Coldris. La forme qui se dessinait dans le lit, malheureuse, lui traversa l'esprit. Eléonore... Elle lui avait envoyé un messager pour la soutenir au pilori, mais elle ne lui avait rien répondu après l'envoi de son cadeau pour son mariage. Elle ne l'aimait peut-être plus. Ou elle ne l'avait peut-être jamais aimé. elle ne faisait que al supporter et elle était bien trop gentille pour lui dire, comme Bérénice, qu'elle était insupportable.

Une certaine agitation occupait les gens à la porte de l'hôtel. Plusieurs personnes entouraient un homme qui se tenait devant une voiture en partance. Des domestique s'activaient pour transporter des malles sur le toit ou dans le coffre. Curieuse, elle s'approcha pour mieux observer et se dissimula derrière la voiture. Eléonore se tenait au milieu de ces gens, avec cet homme qu'elle avait également rencontré pour rapporter le manteau. Ils se faisaient leur adieux. Cassandre songea que ce serait mieux de e retirer lorsqu'un valet la bouscula et la poussa. Jetée terre, la fillette se releva et remarqua être un peu trop visible à tous ces nobles. Elle se sentait prise en faute même si elle n'avait rien fait de mal. La rue était à tous les passants. Elle salua aussitôt avec politesse en exécutant une révérence en s'adressant en priorité à Eleonore, celle au rang le plus élevée.

"Mes salutations, madame la vicomtesse de Fromart."

Elle salua de manière plus générale les autres personnes présentes, puis commença à reculer pour se retirer. Ce ne serait pas poli de rester et de s'imposer. Un autre sentiment bataillait cependant en elle et prit soudain l'ascendant. Elle s'élança alors pour l'enlacer spontanément Eléonore et enfouit un instant sa tête dans ses jupons. Un sursaut la saisit ensuite.

Elle se comportait encore en gamine.
Elle se comportait encore en gamine mal élevée.

Honteuse, Cassandre se recula immédiatement et murmura d'une toute petite voix :

"Pardon... Je ne voulais pas vous offenser, ni vous manquer de respect Pardon."
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Message par Éléonore de Fromart Jeu 23 Mar - 15:31

Aujourd’hui, Gabriel quittait Braktenn pour retourner à Tianidre où Eineld l’avait rappelé. Informée par une lettre dans le courant de la semaine, Eléonore s’était rendue tôt à l’hôtel Tidrien pour lui faire ses adieux. Ils avaient passé ensemble la matinée, dans un inconfortable mélange de complicité et de gêne - une conscience accrue d’avoir définitivement pris des chemins différents, que leur amitié ne serait plus jamais ce qu’elle avait été. Elle n’était plus cette gamine provinciale à laquelle il avait appris à lancer des couteaux, il n’était plus le joueur invétéré qu’elle couvrait, le complice de tous ses tours. Elle était l’épouse du Ministre des Affaires Etrangères, et lui le secrétaire du comte de Tianidre.

Gabriel essaya bien de lui demander de l’accompagner, elle lui promit de venir les voir une fois que le comte serait prêt à la revoir. C’était la manière la plus diplomatique de lui rappeler que sa vie était ici aujourd’hui, et qu’elle ne quitterait pas Coldris. Pour rien au monde. A vrai dire, elle commençait même à croire que le mariage ne tuerait pas leur amour.

Quand l’heure vint, elle le reconduisit jusqu’à son véhicule. Elle lui assura une dernière fois qu’elle répondrait à ses lettres et ferait attention à elle, et le fit jurer qu’il veillerait sur son père pour elle. Elle le serra dans une étreinte brève et intense, comme s’ils n’allaient plus jamais se revoir.

Alors qu'il montait dans cette voiture, Éléonore fut alertée par un bruit, qu'elle n'eut pas le temps d'identifier.

— J'attendrai le printemps, mon hirondelle, lança Gabriel.

Elle leva les yeux et lui fit rapidement un signe de la main. Comme le véhicule partait, elle reconnut la voix de Cassandre.

— Mademoiselle Antoinette , répondit-elle avec un léger mouvement de tête.

Elle profita de ce que Cassandre saluait les gens de la maison pour faire un dernier grand signe à Gabriel qui, au tournant, penchait son corps par la fenêtre pour lui dire au revoir. La voiture disparut. La gorge d'Éléonore se noua. Ce départ, plus que ceux d'Eltinne ou même d'Oncle Eineld, marquait la rupture avec sa vie d'avant. Adieu, Tianidre.

Alors, elle chercha des yeux la fillette. Elle n'avait tout de même pas filé, alors qu'Éléonore pouvait enfin la voir à nouveau ! Avant que son regard ne la détecte, elle se retrouva prisonnière. Elle prévint d'un geste toute intervention extérieure - ils pouvaient les laisser, maintenant -, mais n'eut pas le temps de rendre son étreinte que déjà, Cassandre se détachait et se mettait à s'excuser.

Elle la fixa avec de grands yeux incrédules.

— Il n'y a vraiment pas de mal, voyons ! Je suis heureuse de te revoir, se reprit-elle. Et elle ouvrit les bras avant de demander : As-tu déjà déjeuné ?
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Message par Cassandre Velasquez Jeu 23 Mar - 17:59

Cassandre se mordit les lèvres en entendant l'un de ses nombreux d'emprunts revenir dans la bouche d'Eléonore. Ses joues la brûlèrent en songeant qu'elle ne se débarrasserait sans doute jamais de toutes ces bêtises accumulées. Une maison, même avec plusieurs briques avec des irrégularités, ne s'effondraient pas. Il fallait juste les accepter. Ou regarder ailleurs. Alors qu'elle saluait poliment les autres personnes présentes, Eléonore faisait ses adieux à son ancien fiancé. Les dernières paroles prononcées ne seraient pas au goût de Coldris, mais elle ne lui répèterait pas. Ce serait exposé ce pauvre homme à un exil à Zarkos alors qu'il ne semblait pas méchant. S'il l'avait été réellement, il aurait pu la faire remettre à la prévôté quand elle rapportait le manteau.

Puis, elle eut cette réaction stupide.
Elle était idiote.
Elle ne savait pas contrôler ses émotions.
Pourtant, Kalisha lui enseignait les règles de maintien depuis un mois et elle s'efforçait de les mettre en pratique au quotidien. Mais dès sa sortie hors des murs, le naturel revenait.
Elle était stupide.

Eléonore congédia ses gens et ne dit rien de ses manières. mais c'était Eléonore. Ce n'était pas elle qui l'avait corrigé en l'entendant utiliser le mot coucou au lieu de bonjour. La fillette releva la tête et esquissa un sourire de sa réponse. par ce qui devenait pu à peu un réflexe, sa main passa dans ses cheveux. Son chignon ne s'était pas défait. Sn interlocutrice ne remarquerait cependant pas son maquillage. Kalisha surveillant le matin qu'il restait discret et ne la laissait que surligner ses yeux mettre du fard sur sa peau mais sans masquer ses couleurs naturellement hâlées.

"Je vais bien, madame, et je suis moi aussi très heureuse de vous revoir."

Elle hésita avant de donner sa réponse à la question suivante. Déjeuner... Les nobles, les bourgeois et les domestiques avaient une définition différente de la sienne. pour monsieur Wagner, c'était un repas chaud, avec au minimum un potage, des tartines et un morceau de fromage. Peu après la fin de son cours, elle s'était cependant décidée à n'avaler rapidement qu'une tartine pour économiser du temps dans sa sortie en ville. Au matin, elle avait avalé deux brioches et bu un grand bol de lait frais. Cela suffisait largement à la nourrir pour la journée. Et il y aurait au soir le souper, encore plus conséquent que le repas du matin... Elle opta pour la réponse franche, et déclara d'un petit sourire amusée :

"Oh, rien d'autre qu'une tartine."

Elle se décida malgré tout à précieser afin de ne pas ternir la réputation du baron :

"Normalement, le midi, je dois manger une soupe, deux tartines et un fromage, mais ma maîtresse m'a accordé de sortir jusqu'au crépuscule, et, euh, ben, je ne voulais pas perdre à table. Alors, j'ai donné ma part à deux commis, puis je suis partie discrètement."

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Message par Éléonore de Fromart Sam 25 Mar - 1:05

Madame ? Oh, pitié ! Et oui, bien sûr, bien sûr. Elle mangeait ce qu'elle voulait, elle n'était pas là en inspectrice, voyons ! Mais puisque c'était déjà fait, elle ne lui proposait pas de manger.

— Je connais ça, dit Éléonore en souriant. À ta place, je crois que j'aurais même tout à fait fortuitement oublié de passer à table pour ne pas perdre un instant.

Seulement, Oncle Eineld ne lui aurait jamais permis de sortir seule et ses escapades en liberté, elle avait dû se les accorder toute seule. Aujourd'hui, c'était encore pire : elle devait d'elle-même accepter de ne pas semer l'escorte sans laquelle Coldris se serait inquiété. Honnêtement, être l'épouse d'un ministre ne présentait aucun avantage sinon celui d'avoir ledit ministre dans son lit et dans sa vie - et encore, ce n'eut été qu'un supplice supplémentaire avec tout autre que le sien. Par chance, ses vaillants chevaliers savaient se faire un minimum discret et lui laisser cette douce illusion de ne pas être complètement prisonnière.

— Mais, par pitié, ne m'appelle pas "Madame" tant que je ne serai pas assez décrépie et ennuyeuse pour que mon mari me confonde avec sa table de chevet. Éléonore, "tu", ce sera parfait.

Et s'il y avait des saints au ciel, qu'ils soient un peu utiles pour une fois et prient pour que ce jour-là n'arrive jamais. Certes, elle allait mieux, beaucoup mieux, mais si Coldris la rejetait, elle ne pensait pas que son cœur puisse s'en remettre.

— Dis-moi, où me classes-tu exactement : parmi les intérêts des jours de liberté ou parmi les pertes de temps qui te privent de la ville ?

Quoique posé sur un ton joueur, la question masquait un véritable doute : Éléonore aurait bien aimé passer du temps avec cette petite - cela faisait longtemps qu'elle espérait la revoir -, mais elle ne tenait vraiment pas à la retenir loin d'autres projets qui lui tenaient sans doute bien plus à coeur.
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Message par Cassandre Velasquez Sam 25 Mar - 10:13

Cassandre pouffa à la suggestion d'Eléonore qui se voulait innocente. Elle airait bien aimé faire cela, mais monsieur Wagner ne se dupait pas si facilement.

"Vous ne connaissez pas notre intendant. Aux heures des repas, il surveille que tout le monde va manger et a bien reçu sa part. Alors, resquiller, ça serait du temps en moins. Alors, j'ai obéi sagement, puis j'ai donné ma part à mes deux amis. Il m'a grondé e constatant que je mangeais trop vite, que c'était pas bon, que j'aurais des problèmes de digestion, puis il m' laissé sortir."

Son discours ne donnait peut-être pas une image positive de monsieur Wagner alors que celui-ci était au contraire si gentil. Il se laissait déborder par ses bonnes intentions. Cassandre hésita et reprit :

"Il n'est pas méchant, loin de là, mais il souhaite que tout le monde aille bien. Alors, parfois, il tombe dans les extrêmes. Comme la semaine dernière, une servante s'est cognée la tête en faisant et le ménage et il lui a imposé de rester deux jours au lit en expliquant qu'un roi était mort comme ça, d'une blessure à la tête, après s'être cogné à un linteau de porte. Puis, ça peut être drôle. le matin, quand je veux aller voir un ami à l'écurie, je joue à cache-cache pour l'éviter ! Parce que lui considère qu'on doit mettre une veste pour aller dehors. Alors qu'il fait même pas froid !"

Eléonore fronça les sourcils et insista pour ne pas être appelée madame. La suite amusa Cassandre qui pouffa.

"Oh, allons, Eléonore, il ne vous confondra jamais avec la table de chevet, voyons !"

Le jour où Coldris préfèrera se coucher avec une femme sans la regarder ce sera signe de démence. Ou que c'est un usurpateur. Ou que son phallus, après des années de bons et loyaux services, aura rendu l'âme. Mais elle déconseillait de s'approcher de lui si ce cas se produisait. Les hommes haïssaient l'impuissance et aussi colérique que le ministre... Il referait assurément toute la décoration de Fromart.

Puis, à la question suivante, Cassandre répondit spontanément avec un bel enthousiasme :

"Les intérêts des jours de liberté, pardi !"

Cassandre se calma légèrement et reprit :

"En plus, je sors d'un cours de mathématiques. C'était intéressant, mais un peu épuisant. Mais j'ai appris une autre manière de calculer ! Le précepteur, il m'a montré les tables de multiplication !"
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