[Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
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Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Encore heureux qu’il était libre de croire ou non ces inepties ! Il allait devoir hurler son nom dans ses prières pour avoir ne serait-ce qu’une chance d’obtenir un retour. Car si Dieu existait ce dont il doutait fortement, cela devait faire une éternité qu’il avait oublié le doux nom de Fromart.
- Aussi nombreux soient-ils à avoir tort cela ne leur donne pas raison.
Mais que pouvait-on attendre d’un mouton éclopé qui bêlait à ne plus s’entendre penser ? Si la religion passait encore -libre à lui de trouver de faire procuration de sa vie- et même l’amuser, il ne fallait pas outrepasser les bornes du respect. Qui crachait ainsi au sol ? Se permettait-il d’agir de la sorte chez lui ? Il était temps de lui rappeler face à qui il se trouvait. Sa clémence n’avait que trop duré. Il ordonna à la tenancière d’apporter de quoi laver et relégua la tache ingrate à jeune infirme. Il ne répondit rien à ses excuses se contentant de s’assurer qu’il menait bien sa mission. Lorsqu’il eut terminé, il indiqua d’un geste sec à Ishani de remporter le chiffon.
Il l’observa un peu plus intensément. Ces traits… Oh oui, il ressemblait bien à son père. Il n’y avait aucun doute. Aussi sûrement qu’il partageait ses yeux et son sourire avec Alduis.
Je... J'ai quelque chose au visage ?
Pour toute réponse, il esquissa un sourire dénué de toute bonté avant de se jeter dans une chauffeuse capitonnée de pourpre. Il croisa ses jambes et aussitôt l’une des jeunes femmes arriva pour l’enlacer. D’un geste sec, il la congédia. Le temps n’était plus à l’amusement. Elle se retira docilement tout en s’inclinant tandis que Coldris entrelaçait ses doigts pensivement.
- Tu as tort, Alexandre. Ma réussite, je ne la dois qu’à mon travail et à ma détermination. L’Empire prospère dans lequel tu vis, également, ainsi qu’à nos vaillants généraux. Il n’y a nulle intervention divine là-dedans seulement l’œuvre d’hommes parfaitement mortels et faillibles. Si tu veux changer ta vie, tu ne peux compter que sur toi-même.
Il marqua une pause avant de poursuivre, un sourire glacial au bord des lèvres
- Dis-moi, as-tu déjà côtoyer la mort en face ? Que penses-tu donc d’un Dieu qui se divertit en égorgeant ses enfants sous les yeux d’un autre, faisant couler le sang jusqu’à ce que l’herbe en noircisse irrémédiablement ?
Quelques vagues images revenaient danser sous ses prunelles. De vieux spectres, d’une autre vie, qu’il regarda avec la distance de acelui qui n’a pas vécu la scène.
- Aussi nombreux soient-ils à avoir tort cela ne leur donne pas raison.
Mais que pouvait-on attendre d’un mouton éclopé qui bêlait à ne plus s’entendre penser ? Si la religion passait encore -libre à lui de trouver de faire procuration de sa vie- et même l’amuser, il ne fallait pas outrepasser les bornes du respect. Qui crachait ainsi au sol ? Se permettait-il d’agir de la sorte chez lui ? Il était temps de lui rappeler face à qui il se trouvait. Sa clémence n’avait que trop duré. Il ordonna à la tenancière d’apporter de quoi laver et relégua la tache ingrate à jeune infirme. Il ne répondit rien à ses excuses se contentant de s’assurer qu’il menait bien sa mission. Lorsqu’il eut terminé, il indiqua d’un geste sec à Ishani de remporter le chiffon.
Il l’observa un peu plus intensément. Ces traits… Oh oui, il ressemblait bien à son père. Il n’y avait aucun doute. Aussi sûrement qu’il partageait ses yeux et son sourire avec Alduis.
Je... J'ai quelque chose au visage ?
Pour toute réponse, il esquissa un sourire dénué de toute bonté avant de se jeter dans une chauffeuse capitonnée de pourpre. Il croisa ses jambes et aussitôt l’une des jeunes femmes arriva pour l’enlacer. D’un geste sec, il la congédia. Le temps n’était plus à l’amusement. Elle se retira docilement tout en s’inclinant tandis que Coldris entrelaçait ses doigts pensivement.
- Tu as tort, Alexandre. Ma réussite, je ne la dois qu’à mon travail et à ma détermination. L’Empire prospère dans lequel tu vis, également, ainsi qu’à nos vaillants généraux. Il n’y a nulle intervention divine là-dedans seulement l’œuvre d’hommes parfaitement mortels et faillibles. Si tu veux changer ta vie, tu ne peux compter que sur toi-même.
Il marqua une pause avant de poursuivre, un sourire glacial au bord des lèvres
- Dis-moi, as-tu déjà côtoyer la mort en face ? Que penses-tu donc d’un Dieu qui se divertit en égorgeant ses enfants sous les yeux d’un autre, faisant couler le sang jusqu’à ce que l’herbe en noircisse irrémédiablement ?
Quelques vagues images revenaient danser sous ses prunelles. De vieux spectres, d’une autre vie, qu’il regarda avec la distance de acelui qui n’a pas vécu la scène.
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
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Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Alexandre se taisait et préférait ne pas répondre. Il sentait l'agacement monter en son interlocuteur. Or, il s'agissait pas de la bonne personne à énerver, si tant est il existerait une réelle bonne raison d'énerver quelqu'un. Le garçon s'obligea même à reculer de plusieurs pas pour marquer une distance entre eux. Ce serait sans doute plus intelligent de se retirer. De toute manière, le père Thierry se trouvait en ce moment dans un monde éloigné du leur et il pouvait l'atteindre.
Malgré son désir de quitter ces lieux au plus vite, Alexandre demeura. Cette insistance du ministre des affaires étrangères à le fixer, comme si une tâche obscurcissait sa joue ou qu'une crotte passait à son nez. Un de ses doigts vérifia par précaution ses narines mais rien ne s'y trouvait. Pourquoi le dévisageait-il ainsi toujours ? Qu’espérait-il voir ? Il songea aussi à cette insistance sur le mot père et une pensée commença à germer dans son esprit. Et si... ? Ce serait toujours plus flatteur et valorisant que d'être le fils légitime de ce libraire vulgaire, violent et autoritaire.
"Je..."
Il tremblait à l'idée de poser la question mais sa curiosité avait besoin de réponses.
"Vous... Vous êtes mon père ?"
Les joues lui brûlaient à énoncer la question puis les faits. Il ne s'était jamais senti si mal à l'aise.
"Je... Je suis né le 20 Mai 1577. Du libraire Romain Bellanger et de son épouse Rosina. Vous... Vous avez connu ma mère ? Vous avez... ?"
Alexandre n'avait aucune envie de remettre en question l'histoire qui avait été construite sur sa naissance mais ce doute lui venait et il avait besoin de le changer. par ailleurs, si cela serait vrai, quelles perspectives incroyables cela pourraient lui ouvrir. Il n'aurait pas à reprendre la librairie. Il pourrait peut-être avoir beaucoup plus.
Tout en raisonnant à ces idées, il écouta attentivement le ministre et commença à entrevoir des allusions qui lui étaient destinées dans ces paroles.
"Vous avez de la chance d'être bien né, au sein de la noblesse... pour bon nombre de gens, je ne crois que changer de vie soit si facile. Moi, je suis né à la librairie, enfant unique, et mon seul destin est de la reprendre. Comment serait-il possible de modifier cela ? il y a le devoir. Le devoir commande de respecter les engagements et les responsabilités."
Brusquement, un frisson désagréable lui caressa la nuque et Alexandre se glaça d'effroi. Il secoua la tête.
"Vous... Non, c'est impossible. Vous dites des contes pour m'impressionner et me faire peur. Je ne suis pas naïf ! Les enfants... les enfants sont des êtres..."
Il s'apprêta à prononcer le mot innocent puis se retint en se souvenant à toutes ces fois où des enfants s'amusaient à le faire tomber. Parfois même de très jeunes. il baissa la tête.
"Je... Ces malheureux enfants victimes de la barbarie sont au mins accueillis bienheureux et trouvent immédiatement leur place auprès du Seigneur."
Malgré son désir de quitter ces lieux au plus vite, Alexandre demeura. Cette insistance du ministre des affaires étrangères à le fixer, comme si une tâche obscurcissait sa joue ou qu'une crotte passait à son nez. Un de ses doigts vérifia par précaution ses narines mais rien ne s'y trouvait. Pourquoi le dévisageait-il ainsi toujours ? Qu’espérait-il voir ? Il songea aussi à cette insistance sur le mot père et une pensée commença à germer dans son esprit. Et si... ? Ce serait toujours plus flatteur et valorisant que d'être le fils légitime de ce libraire vulgaire, violent et autoritaire.
"Je..."
Il tremblait à l'idée de poser la question mais sa curiosité avait besoin de réponses.
"Vous... Vous êtes mon père ?"
Les joues lui brûlaient à énoncer la question puis les faits. Il ne s'était jamais senti si mal à l'aise.
"Je... Je suis né le 20 Mai 1577. Du libraire Romain Bellanger et de son épouse Rosina. Vous... Vous avez connu ma mère ? Vous avez... ?"
Alexandre n'avait aucune envie de remettre en question l'histoire qui avait été construite sur sa naissance mais ce doute lui venait et il avait besoin de le changer. par ailleurs, si cela serait vrai, quelles perspectives incroyables cela pourraient lui ouvrir. Il n'aurait pas à reprendre la librairie. Il pourrait peut-être avoir beaucoup plus.
Tout en raisonnant à ces idées, il écouta attentivement le ministre et commença à entrevoir des allusions qui lui étaient destinées dans ces paroles.
"Vous avez de la chance d'être bien né, au sein de la noblesse... pour bon nombre de gens, je ne crois que changer de vie soit si facile. Moi, je suis né à la librairie, enfant unique, et mon seul destin est de la reprendre. Comment serait-il possible de modifier cela ? il y a le devoir. Le devoir commande de respecter les engagements et les responsabilités."
Brusquement, un frisson désagréable lui caressa la nuque et Alexandre se glaça d'effroi. Il secoua la tête.
"Vous... Non, c'est impossible. Vous dites des contes pour m'impressionner et me faire peur. Je ne suis pas naïf ! Les enfants... les enfants sont des êtres..."
Il s'apprêta à prononcer le mot innocent puis se retint en se souvenant à toutes ces fois où des enfants s'amusaient à le faire tomber. Parfois même de très jeunes. il baissa la tête.
"Je... Ces malheureux enfants victimes de la barbarie sont au mins accueillis bienheureux et trouvent immédiatement leur place auprès du Seigneur."
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Vous… Vous êtes mon père 1
Face à lui les joies du jeune Alexandre s’était empourpré tandis qu’il détaillé sa filiation officielle. Son père ? Coldris afficha un sourire amusé. Si la question aurait d'ordinaire pu se poser, il était certain qu’il n’était pas le père de celui-ci.
- Est-ce qu’on y trouve des traités politiques ? demanda-t-il pensivement
Il écouta attentivement la réponse avant de déclarer :
- Peut-être bien. J'ai comme un doute. Je passerai à ta librairie me rafraîchir les idées conclut-il avec un énigmatique sourire.
Considérant le sujet clos, il évoqua son ascension fulgurante dans les plus hautes sphères du pouvoir.
S’il y avait bien une chose dont il était fier c’était de s’être hissé là-haut et d'avoir tenu cette promesse tacite qu'il s’était faite de longues années auparavant.
- Tu crois qu’avoir une particule te donne le droit de manger dans l'argenterie et de dormir dans des draps en soie. Mon père avait plus de gosses que je n'ai retrouvé de bâtards. Ce n’était qu'un misérable baron fauché du fin fond du trou du cul de Monbrina. Alors non, Alexandre vois-tu, rien ne prédestinait à me tenir ici-même devant toi. Le destin ça n’existe pas. Ce sont tes choix qui déterminent ta place dans la société rien d’autre. Et certainement pas Dieu.
D'ailleurs en parlant de Dieu, il avait une question tout trouvé pour l’angélique enfant de chœur et sa pieuse naïveté si rafraîchissante.
les enfants sont des êtres…
- Pures et innocents ? compléta-t-il Sache une chose : les pires récits sont souvent empreint d’une criante vérité quand les plus beaux et les plus doux ne sont que chimères.
Il n'avait rien inventé, ces images, ce n’était rien d'autres que des bribes de souvenirs.
Effrayantes.
Cruelles.
Sanglantes.
A peine échappés, ces oiseaux de malheur furent rattraper et de nouveau enfermés dans leur cage.
Et ce n’était qu'une infime partie. Non, Dieu n’existait pas et ce n’était rien d’autre qu'une putain de fumisterie. Il laissa le jeune infirme seul avec ses pensées et ses conclusions.
- Ishani ? Un baquet d'eau propre pour mon ami je vous prie.
Quelques minutes plus tard ses désirs firent exaucés et un seau d'eau fur déposer à proximité du divan. Coldris se leva finalement, attrapa le cadavre par les épaules et lui enfonça sans ménagement tête sous l’eau.
- Vous avez de la visite Thierry, debout. dit-il lorsqu’il le laissa enfin émerger.[/center]
Face à lui les joies du jeune Alexandre s’était empourpré tandis qu’il détaillé sa filiation officielle. Son père ? Coldris afficha un sourire amusé. Si la question aurait d'ordinaire pu se poser, il était certain qu’il n’était pas le père de celui-ci.
- Est-ce qu’on y trouve des traités politiques ? demanda-t-il pensivement
Il écouta attentivement la réponse avant de déclarer :
- Peut-être bien. J'ai comme un doute. Je passerai à ta librairie me rafraîchir les idées conclut-il avec un énigmatique sourire.
Considérant le sujet clos, il évoqua son ascension fulgurante dans les plus hautes sphères du pouvoir.
On ira à la Cour et on verra le Roi ! Tu porteras une jolie robe bleu azur comme tes yeux, et moi un costume sombre comme mes cheveux. Et je te ferai danser sous les chandeliers !
S’il y avait bien une chose dont il était fier c’était de s’être hissé là-haut et d'avoir tenu cette promesse tacite qu'il s’était faite de longues années auparavant.
- Tu crois qu’avoir une particule te donne le droit de manger dans l'argenterie et de dormir dans des draps en soie. Mon père avait plus de gosses que je n'ai retrouvé de bâtards. Ce n’était qu'un misérable baron fauché du fin fond du trou du cul de Monbrina. Alors non, Alexandre vois-tu, rien ne prédestinait à me tenir ici-même devant toi. Le destin ça n’existe pas. Ce sont tes choix qui déterminent ta place dans la société rien d’autre. Et certainement pas Dieu.
D'ailleurs en parlant de Dieu, il avait une question tout trouvé pour l’angélique enfant de chœur et sa pieuse naïveté si rafraîchissante.
les enfants sont des êtres…
- Pures et innocents ? compléta-t-il Sache une chose : les pires récits sont souvent empreint d’une criante vérité quand les plus beaux et les plus doux ne sont que chimères.
J’les laisserai pas te faire du mal, je te le promets[
Il n'avait rien inventé, ces images, ce n’était rien d'autres que des bribes de souvenirs.
Effrayantes.
Cruelles.
Sanglantes.
A peine échappés, ces oiseaux de malheur furent rattraper et de nouveau enfermés dans leur cage.
-L'amour rend faible Coldris railla une voix
Et ce n’était qu'une infime partie. Non, Dieu n’existait pas et ce n’était rien d’autre qu'une putain de fumisterie. Il laissa le jeune infirme seul avec ses pensées et ses conclusions.
- Ishani ? Un baquet d'eau propre pour mon ami je vous prie.
Quelques minutes plus tard ses désirs firent exaucés et un seau d'eau fur déposer à proximité du divan. Coldris se leva finalement, attrapa le cadavre par les épaules et lui enfonça sans ménagement tête sous l’eau.
- Vous avez de la visite Thierry, debout. dit-il lorsqu’il le laissa enfin émerger.[/center]
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
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Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Dès la question posée sur la librairie, les réflexes innés d'Alexandre le reprirent et il s'empressa de vanter la boutique familiale :
"Bien sûr ! Nous avons même une superbe édition du Prince de Machiavel, merveilleusement enluminé. Un bijou ! Et nous en avons un rayonnage entier ! Vraiment, il n'y a pas un ouvrage que nous n'aurions pas à la librairie Bellanger !"
Il l'observa l'observer longuement, comme pour rassembler ses souvenirs. aurait-il réellement raison ? Il serait l'enfant adultérin d'un aussi grand homme ? Ce ne serait pas si étonnant. Il ne partageait rien avec son père adoptif et cela le soulagerait d'apprendre de ne pas être le fils d'un individu aussi violent.
"Je serai ravi de vous y accueillir."
Et son père encore plus !
S'il devait découvrir qu'un ministre passait la porte de son commerce, il pourrait même en mourir de joie !
Le ministre se plongeait à nouveau dans ses pensées et paraissait perdu en lui. Il lui conta finalement une histoire triste. Il avait parfois entendu de choses similaires, des gens qui se permettaient des horreurs. Son cœur sensible s'apitoyait pour les épreuves subies enfant par ce personnage devenu si grand et, malgré lui, il eut un élan affectif et enlaça un très court instant le ministre.
Le garçon se recula aussitôt et lui adressa un sourire doux :
"Je comprends que vous ayez beaucoup souffert. Pardon.. Pardon du geste. Mais c'était instinctif. Tout le monde a besoin de réconfort, vous ne pensez pas ? t je suis sûr que personne ne vous en avait encore offert."
Il observa encore Coldris avec cette même douceur sur le visage et murmura :
"Je vous aime bien, votre excellence. Vous avez l'air ur, sévère.. mais je crois que vous êtes gentil derrière tout ceci."
Quelques minutes plus tard, le ministre appela la dénommée Ishani et celle-ci apporta rapidement le baquet d'eau demandé. Alexandre sourit, s'attendant à le voir jeté sur l'alcoolique endormi, comme il avait fait lui-même si souvent. Il sursauta en le voyant cependant enfoncer la tête du prêtre dans le seau. C'était.. brutal. Mais cela allait peut-être le désaouler plus rapidement.
"Bien sûr ! Nous avons même une superbe édition du Prince de Machiavel, merveilleusement enluminé. Un bijou ! Et nous en avons un rayonnage entier ! Vraiment, il n'y a pas un ouvrage que nous n'aurions pas à la librairie Bellanger !"
Il l'observa l'observer longuement, comme pour rassembler ses souvenirs. aurait-il réellement raison ? Il serait l'enfant adultérin d'un aussi grand homme ? Ce ne serait pas si étonnant. Il ne partageait rien avec son père adoptif et cela le soulagerait d'apprendre de ne pas être le fils d'un individu aussi violent.
"Je serai ravi de vous y accueillir."
Et son père encore plus !
S'il devait découvrir qu'un ministre passait la porte de son commerce, il pourrait même en mourir de joie !
Le ministre se plongeait à nouveau dans ses pensées et paraissait perdu en lui. Il lui conta finalement une histoire triste. Il avait parfois entendu de choses similaires, des gens qui se permettaient des horreurs. Son cœur sensible s'apitoyait pour les épreuves subies enfant par ce personnage devenu si grand et, malgré lui, il eut un élan affectif et enlaça un très court instant le ministre.
Le garçon se recula aussitôt et lui adressa un sourire doux :
"Je comprends que vous ayez beaucoup souffert. Pardon.. Pardon du geste. Mais c'était instinctif. Tout le monde a besoin de réconfort, vous ne pensez pas ? t je suis sûr que personne ne vous en avait encore offert."
Il observa encore Coldris avec cette même douceur sur le visage et murmura :
"Je vous aime bien, votre excellence. Vous avez l'air ur, sévère.. mais je crois que vous êtes gentil derrière tout ceci."
Quelques minutes plus tard, le ministre appela la dénommée Ishani et celle-ci apporta rapidement le baquet d'eau demandé. Alexandre sourit, s'attendant à le voir jeté sur l'alcoolique endormi, comme il avait fait lui-même si souvent. Il sursauta en le voyant cependant enfoncer la tête du prêtre dans le seau. C'était.. brutal. Mais cela allait peut-être le désaouler plus rapidement.
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Avant de répondre : Thierry va y-il se réveiller suite au traitement ?
1-2 : Thierry émerge quelques instants mais retombe dans son coma ensuite
3-4 : Thierry se réveille
5-6 : Thierry ne se réveille pas du tout
1-2 : Thierry émerge quelques instants mais retombe dans son coma ensuite
3-4 : Thierry se réveille
5-6 : Thierry ne se réveille pas du tout
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Le membre 'Thierry d'Anjou' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Le prêtre gisait lamentablement dans le canapé, de la bave aux lèvres, quand Coldris le saisit violemment et enfonça sa tête dans un baquet d'eau froide. Au contac du liquide froid, Thierry émergea et toussa fort. Il se débattit, faillit donner une claque au ministre, croyant se noyer. Il se redressa et observa son ami, confus.
"Que.. que se passe-t-il ?"
Des flashs de la soirée lui revenaient. Il remarqua Alexandre près de Coldris mais la migraine foudroyait son crâne. C'était comme si on frappait sa tête de plusieurs coups en même temps. Il eut soudain la nausée et vomit aux pieds du ministre avant de perdre à nouveau connaissance en s’effondrant cette fois sur le plancher.
"Que.. que se passe-t-il ?"
Des flashs de la soirée lui revenaient. Il remarqua Alexandre près de Coldris mais la migraine foudroyait son crâne. C'était comme si on frappait sa tête de plusieurs coups en même temps. Il eut soudain la nausée et vomit aux pieds du ministre avant de perdre à nouveau connaissance en s’effondrant cette fois sur le plancher.
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Il ne put s’empêcher de sourire en écoutant le petit Bellanger vanter les mérites de sa librairie. Assurément, il avait un talent pour cela.
- Un exemplaire du Prince, dis-tu ? Parfaitement enluminé ? il marqua une pause je viendrai des mon retour à Braktenn en ce cas
Sans bien savoir pourquoi, ni comment, lui qui était d’ordinaire si secret, confia une partie de son passé au jeune Alexandre. Il avait beau avoir retrouvé ses pleines capacités cérébrales, les jouissances de la veille se faisaient encore ressentir. Ici, il se sentait en sécurité, comme chez lui. Mieux que chez lui. Il ne s’était cependant pas attendu à ce que son récit provoque un tel élan d'affection.
Tout son corps se raidit instinctivement lorsque les bras s'enroulèrent autour de son buste. Que se passait-il ? Etait-il vraiment en train d'oser l’enlacer ? Lui ? Coldris de Fromart ? Ses yeux s’écarquillèrent. Sa respiration s’arrêta nette. L’étreinte n'avait duré qu'un bref instant mais le temps semblait s’être arrêté.
Même son esprit, d’ordinaire si grouillant avait connu un instant de flottement.
Bien sûr il enlaçait des femmes mais cela n'avait rien à voir. Pourquoi avait-il fait cela ?
Tout le monde a besoin de réconfort, vous ne pensez pas ? t je suis sûr que personne ne vous en avait encore offert
Il écoutait sa petite voix sans pouvoir réagir, toujours figé dans la même posture. Il entendait les mots mais ne les comprenait pas comme si son esprit avait choisi de les ignorer. Ce n’était qu'un vague bruit de fond indescriptible.
Je vous aime bien, votre excellence. Vous avez l’air ur, sévère.. mais je crois que vous êtes gentil derrière tout ceci
Le brouhaha se transforma soudainement en paroles intelligibles et il retrouva la mobilité de ses membres. Son regard pantois se fit à nouveau sévère et distant.
- Tu te trompes je ne suis pas gentil. L’amour rend faible. La gentillesse aussi. Il n'y a pas de place pour les sentiments dans mon monde.
Il se détourna aussitôt et demanda un baquet d'eau. Là, tout de suite, il avait presque envie de plonger tête la première dedans. Ses idées… Ce n’était rien d'autre qu'un indescriptible capharnaüm. Il attrapa Thierry et le noya dans le seau sans grand succès. Il lui vomit quasiment dessus. Coldris effectua quelques pas en arrière sans prêter attention à la flaque puante. Et il recommença de plus belle.
-La fête est finie et le baptême aussi.
- Un exemplaire du Prince, dis-tu ? Parfaitement enluminé ? il marqua une pause je viendrai des mon retour à Braktenn en ce cas
Sans bien savoir pourquoi, ni comment, lui qui était d’ordinaire si secret, confia une partie de son passé au jeune Alexandre. Il avait beau avoir retrouvé ses pleines capacités cérébrales, les jouissances de la veille se faisaient encore ressentir. Ici, il se sentait en sécurité, comme chez lui. Mieux que chez lui. Il ne s’était cependant pas attendu à ce que son récit provoque un tel élan d'affection.
Tout son corps se raidit instinctivement lorsque les bras s'enroulèrent autour de son buste. Que se passait-il ? Etait-il vraiment en train d'oser l’enlacer ? Lui ? Coldris de Fromart ? Ses yeux s’écarquillèrent. Sa respiration s’arrêta nette. L’étreinte n'avait duré qu'un bref instant mais le temps semblait s’être arrêté.
Même son esprit, d’ordinaire si grouillant avait connu un instant de flottement.
Bien sûr il enlaçait des femmes mais cela n'avait rien à voir. Pourquoi avait-il fait cela ?
Tout le monde a besoin de réconfort, vous ne pensez pas ? t je suis sûr que personne ne vous en avait encore offert
Il écoutait sa petite voix sans pouvoir réagir, toujours figé dans la même posture. Il entendait les mots mais ne les comprenait pas comme si son esprit avait choisi de les ignorer. Ce n’était qu'un vague bruit de fond indescriptible.
Je vous aime bien, votre excellence. Vous avez l’air ur, sévère.. mais je crois que vous êtes gentil derrière tout ceci
Le brouhaha se transforma soudainement en paroles intelligibles et il retrouva la mobilité de ses membres. Son regard pantois se fit à nouveau sévère et distant.
- Tu te trompes je ne suis pas gentil. L’amour rend faible. La gentillesse aussi. Il n'y a pas de place pour les sentiments dans mon monde.
Il se détourna aussitôt et demanda un baquet d'eau. Là, tout de suite, il avait presque envie de plonger tête la première dedans. Ses idées… Ce n’était rien d'autre qu'un indescriptible capharnaüm. Il attrapa Thierry et le noya dans le seau sans grand succès. Il lui vomit quasiment dessus. Coldris effectua quelques pas en arrière sans prêter attention à la flaque puante. Et il recommença de plus belle.
-La fête est finie et le baptême aussi.
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
- Fiche perso : ✶Fiche
✶PNJ
Liens et RPs : ✶ Rapport ministériel
✶ Généalogie & Relations
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Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Alexandre fit une révérence polie à la réponse du ministre, ravie d'entendre ses paroles.
"Nous serons ravis de vous recevoir."
Si cet homme passait le seuil de la libraire, il y avait fort à parier que son père risque de faire un malaise. Mais lui aurait peut-être quelque récompense pour avoir su attirer un aussi gros client.
Le moment du câlin se passa ensuite et Alexandre se retira vite pour adresser au ministre un doux sourire attentionné. Il semblait véritablement perturbé par le geste et ses simples paroles. Assurément, il n'avait pas reçu d'affection depuis fort longtemps. Pourquoi les gens oubliaient ces démonstrations apaisantes ? Cela était pourtant si merveilleux de se prendre dans les bras ou d'être pris, sans chercher à recevoir quelque chose d'autre en échange. Simplement par générosité et compassion.
Son interlocuteur se reprenait et revenait avec la grille de logique qui lui servait à lire et comprendre le monde. Ce constat décevait Alexandre et l'attristait.
"Non, c'est vous qui vous trompez, votre Excellence, avec tout le respect que je vous dois. Je suis un gamin, je suis naïf, je n'ai aucune expérience mais je ne veux pas accepter que le monde est un endroit où les sentiments ne comptent pas. Au contraire, si on nie nos sentiments sous prétexte que nos adversaires les ont aussi nié, on devient nous-mêmes ce que l'on a détesté. Je ne veux pas d'un pareil monde. Je ne veux pas devenir comme ça. J'aime mes sentiments et j'aime les transmettre. Je n'y renoncerai jamais. "
Il souriait toujours puis ajouta avec tendresse.
"Je vous aime vraiment bien, votre Excellence. Sincèrement."
Son interlocuteur se détourna pour s'occuper de réveiller encore l'indécrottable ivrogne. Sa solution pourrait sans doute fonctionner dans bien des cas mais pas avec le père Thierry qui vouait une aversion effroyable à l'eau.
"Attendez ! Laissez-moi faire plutôt. Ce n'est pas comme ça que cet imbécile marche."
Il sortit de sa tunique un peu de poivre qu'il avait emporté en se doutant de l'état dans lequel il découvrirait le prêtre. Le garçon fourra les grains directement dans les narines du vieil ivrogne et attendit la réactions.
"Je ne sais pas ce qui me donne le plus de travail entre gérer l'église Saint-Eustache ou en gérer son prêtre... Alors, père Thierry, on ouvre avant les yeux ? Dois-je vous chanter une berceuse ?"
Le ton du petit infirme était devenu cynique et contrastait avec la voix douce d'il avait un instant plus tôt.
"Nous serons ravis de vous recevoir."
Si cet homme passait le seuil de la libraire, il y avait fort à parier que son père risque de faire un malaise. Mais lui aurait peut-être quelque récompense pour avoir su attirer un aussi gros client.
Le moment du câlin se passa ensuite et Alexandre se retira vite pour adresser au ministre un doux sourire attentionné. Il semblait véritablement perturbé par le geste et ses simples paroles. Assurément, il n'avait pas reçu d'affection depuis fort longtemps. Pourquoi les gens oubliaient ces démonstrations apaisantes ? Cela était pourtant si merveilleux de se prendre dans les bras ou d'être pris, sans chercher à recevoir quelque chose d'autre en échange. Simplement par générosité et compassion.
Son interlocuteur se reprenait et revenait avec la grille de logique qui lui servait à lire et comprendre le monde. Ce constat décevait Alexandre et l'attristait.
"Non, c'est vous qui vous trompez, votre Excellence, avec tout le respect que je vous dois. Je suis un gamin, je suis naïf, je n'ai aucune expérience mais je ne veux pas accepter que le monde est un endroit où les sentiments ne comptent pas. Au contraire, si on nie nos sentiments sous prétexte que nos adversaires les ont aussi nié, on devient nous-mêmes ce que l'on a détesté. Je ne veux pas d'un pareil monde. Je ne veux pas devenir comme ça. J'aime mes sentiments et j'aime les transmettre. Je n'y renoncerai jamais. "
Il souriait toujours puis ajouta avec tendresse.
"Je vous aime vraiment bien, votre Excellence. Sincèrement."
Son interlocuteur se détourna pour s'occuper de réveiller encore l'indécrottable ivrogne. Sa solution pourrait sans doute fonctionner dans bien des cas mais pas avec le père Thierry qui vouait une aversion effroyable à l'eau.
"Attendez ! Laissez-moi faire plutôt. Ce n'est pas comme ça que cet imbécile marche."
Il sortit de sa tunique un peu de poivre qu'il avait emporté en se doutant de l'état dans lequel il découvrirait le prêtre. Le garçon fourra les grains directement dans les narines du vieil ivrogne et attendit la réactions.
"Je ne sais pas ce qui me donne le plus de travail entre gérer l'église Saint-Eustache ou en gérer son prêtre... Alors, père Thierry, on ouvre avant les yeux ? Dois-je vous chanter une berceuse ?"
Le ton du petit infirme était devenu cynique et contrastait avec la voix douce d'il avait un instant plus tôt.
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Thierry se réveillait avec violence au contact de l'eau et se débattait comme un diable. Son esprit croyait se nager et il distribuait en même temps des coups dans le vide. Plusieurs fois, ses poings se dirigèrent vers Coldris. On saisit ensuite sa tête et on la dégagea de l'eau pour placer ensuite de la poudre sous son nez. Le résultat ne fit pas attendre : le prêtre produisit une longue série d'éternuements puis s'avachit dans la banquette. La tête lui tournait et les voix qui résonnaient aggravaient sa migraine.
Il entendit soudain Alexandre et tourna la tête vers lui.
"Ah... Tu es là, toi ? Tu viens m'aider à rentrer ?"
Il se leva péniblement et s'appuya de tout son poids sur le petit infirme, comme si celui-ci n'était qu'une canne, sans penser au poids que cela représentait.
Lancer de dés : Alexandre va t-il s'écrouler ?
1 : Alexandre peine mais réussit à soutenir Thierry.
2-3 : Alexandre essaie mais finit par s'écrouler avec Thierry au sol
4-5 : Alexandre essaie mais perdre son équilibre et se rattrape mais en laissant tomber Thierry
6 : Alexandre laisse tomber aussitôt le prêtre
Il entendit soudain Alexandre et tourna la tête vers lui.
"Ah... Tu es là, toi ? Tu viens m'aider à rentrer ?"
Il se leva péniblement et s'appuya de tout son poids sur le petit infirme, comme si celui-ci n'était qu'une canne, sans penser au poids que cela représentait.
Lancer de dés : Alexandre va t-il s'écrouler ?
1 : Alexandre peine mais réussit à soutenir Thierry.
2-3 : Alexandre essaie mais finit par s'écrouler avec Thierry au sol
4-5 : Alexandre essaie mais perdre son équilibre et se rattrape mais en laissant tomber Thierry
6 : Alexandre laisse tomber aussitôt le prêtre
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Le membre 'Thierry d'Anjou' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé à 6 faces' :
'Dé à 6 faces' :
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Comme à l’accoutumée, la technique que le jeune homme avait mise au point pour ramener le prêtre alcoolique à ses sens avait fonctionné. Alexandre eut une mauvaise surprise en constatant que cet imbécile comptait se servir de lui comme d'une canne. Pour qui se prenait-il ? Il ne serait pas Énée qui porterait son vieux père Anchise ! Sans la moindre pitié, le garçon se retira et laissa choir l'homme qui s'écroula sur le plancher.
Après cette scène pitoyable, il s'adressa à Coldris :
"Le chariot va être indispensable, votre Excellence, pour ramener cette loque à notre hôtel."
Après cette scène pitoyable, il s'adressa à Coldris :
"Le chariot va être indispensable, votre Excellence, pour ramener cette loque à notre hôtel."
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Coldris leva un sourcil lorsqu’Alexandre le reprit. Oui c’était un garçon terriblement naïf qui ne connaissait rien à la vie pas plus qu’il ne connaissait les sombres tourments du genre humain ou les affres du pouvoir. Il regardait la vie avec les yeux d’un enfant. Et encore, pas de n’importe quel enfant, car lui n’avait jamais eu le plaisir de la voir si belle et si innocente. A peine avait-il poussé son premier cri qu’il avait été noyé dans la dure réalité de ce qu’était la vie et rien n’avait pu le retenir. Il scrutait froidement Alexandre, écoutant ses paroles pleines de bonnes volontés.
- La question ne se pose pas pour moi. trancha-t-il
Il n’avait plus de cœur depuis bien longtemps. Alors les sentiments, il en était dépourvus. L’amour rendait faible et faire preuve de compassion c’était signer son arrêt de mort. Il n’y avait qu’en étant fort que l’on pouvait rester debout et survivre plus longtemps que ses adversaires. Il fallait choisir entre manger ou être mangé.
Je vous aime vraiment bien, votre Excellence. Sincèrement.
Coldris frissonna et recula imperceptiblement comme s’il avait peur qu’un quelconque poison puisse le heurter en même temps que les mots traversaient ses oreilles. Ses yeux demeuraient froids et sa bouche pincée. Il ne comprenait pas les paroles qui venaient d’être prononcée. C’était comme si elles n’avaient jamais existé, car elles n’avaient aucun sens pour lui.
Il préféra fuir la gêne qui grandissait en lui de pair avec cette sensation qu’il ne reconnaissait pas et qu’il interpréta comme ennemi. Deux plongeons plus tard, Thierry n’arrivait toujours pas à émerger. Il laissa Alexandre prendre les rênes et l’observa non sans un certain amusement. Le prêtre s’appuya tout son saoul sur son fils qui le lâcha sans ménagement sur le sol sous l’œil joueur de Coldris.
- Vous me décevez, Thierry. Être avachi ainsi après si peu. Je ne suis pas sûr de vous inviter à nouveau à mes soirées.
Droit et digne, il contemplait le spectacle du prêtre qui gisait au sol sans la moindre estime de lui-même.
- Heureusement que votre enfant de chœur était là pour me tenir compagnie. Ishani, une voiture pour Monsieur.
La bonne volonté n'est que mensonge et hypocrisie
- La question ne se pose pas pour moi. trancha-t-il
Il n’avait plus de cœur depuis bien longtemps. Alors les sentiments, il en était dépourvus. L’amour rendait faible et faire preuve de compassion c’était signer son arrêt de mort. Il n’y avait qu’en étant fort que l’on pouvait rester debout et survivre plus longtemps que ses adversaires. Il fallait choisir entre manger ou être mangé.
Je vous aime vraiment bien, votre Excellence. Sincèrement.
Coldris frissonna et recula imperceptiblement comme s’il avait peur qu’un quelconque poison puisse le heurter en même temps que les mots traversaient ses oreilles. Ses yeux demeuraient froids et sa bouche pincée. Il ne comprenait pas les paroles qui venaient d’être prononcée. C’était comme si elles n’avaient jamais existé, car elles n’avaient aucun sens pour lui.
Il préféra fuir la gêne qui grandissait en lui de pair avec cette sensation qu’il ne reconnaissait pas et qu’il interpréta comme ennemi. Deux plongeons plus tard, Thierry n’arrivait toujours pas à émerger. Il laissa Alexandre prendre les rênes et l’observa non sans un certain amusement. Le prêtre s’appuya tout son saoul sur son fils qui le lâcha sans ménagement sur le sol sous l’œil joueur de Coldris.
- Vous me décevez, Thierry. Être avachi ainsi après si peu. Je ne suis pas sûr de vous inviter à nouveau à mes soirées.
Droit et digne, il contemplait le spectacle du prêtre qui gisait au sol sans la moindre estime de lui-même.
- Heureusement que votre enfant de chœur était là pour me tenir compagnie. Ishani, une voiture pour Monsieur.
Coldris de Fromart- Ministre des Affaires étrangères - Ami du grand prêtre du Lupanar
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Liens et RPs : ✶ Rapport ministériel
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Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Thierry gisait lamentablement au sol après cette chute violente et remettait tant que bien mal les morceaux de la soirée de la veille. Il se redressa tant bien que mal et entendit Coldris s'agacer de se comportement.
"Allons, allons, mon cher ami, vous ne vous amuserez pas autant sans moi. je possède encore de nombreuses histoires à vous conter. Et puis, il y a ces défis à réaliser. Cette soirée ne fut que le prélude à une belle et longue collaboration."
Il sursauta à l'évocation de l'enfant de chœur et tourna la tête pour découvrir Alexandre.
"Ah.. Tu es là, toi."
Il se sentait embarrassé que son fils l'ait encore vu dans ses pires moments et laissa échapper un bref soupir.
"Allons, allons, mon cher ami, vous ne vous amuserez pas autant sans moi. je possède encore de nombreuses histoires à vous conter. Et puis, il y a ces défis à réaliser. Cette soirée ne fut que le prélude à une belle et longue collaboration."
Il sursauta à l'évocation de l'enfant de chœur et tourna la tête pour découvrir Alexandre.
"Ah.. Tu es là, toi."
Il se sentait embarrassé que son fils l'ait encore vu dans ses pires moments et laissa échapper un bref soupir.
Re: [Février 1597] Après l'enfer, le Paradis ! [RP Sensible] [Terminé]
Alexandre ne revint pas sur la discussion précédente. Il sentait le ministre trop troublé par ces émotions nouvelles. Dieu s'en occuperait e finirait par le toucher. Il le croyait sincèrement. Il se focalisait à présent le prêtre étendu au sol qui se relevait aux paroles dures de Coldris. Il soupira à ce qui suivit.
"Je n'ose imaginez, messieurs, ce que vous avez pu imaginer dans nos délires mais je vous prie de vous souvenir que l'église Saint-Eustache doit rester une église. Merci de ne pas la transformer en maison de passe."
Il ne manquerait de toute manière que peu de choses vu ce que le père Thierry y faisait déjà seul. Alexandre entendit le ministre réclamait un chariot pour le prêtre alcoolique et il commença à reculer.
"Je rentrerai pour ma part seul. Bon courage, Excellence, avec votre acolyte."
Il salua poliment et respectueusement le ministre puis sortit enfin.
"Je n'ose imaginez, messieurs, ce que vous avez pu imaginer dans nos délires mais je vous prie de vous souvenir que l'église Saint-Eustache doit rester une église. Merci de ne pas la transformer en maison de passe."
Il ne manquerait de toute manière que peu de choses vu ce que le père Thierry y faisait déjà seul. Alexandre entendit le ministre réclamait un chariot pour le prêtre alcoolique et il commença à reculer.
"Je rentrerai pour ma part seul. Bon courage, Excellence, avec votre acolyte."
Il salua poliment et respectueusement le ministre puis sortit enfin.
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