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[10 Janvier 1598] Promenons-nous, dans les bois, pendant que le loup, n'y est pas...[Terminé]

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Message par Lavinia de Kergemont Mer 6 Jan - 8:49

Tu ne retourneras pas là-bas, je te le promets.

Ses paroles lui apportèrent une bouffée d’oxygène. La pression qui s’exerçait sur sa cage thoracique diminua.

Merci.lui glissa-t-elle dans un souffle.

Lorsque le jeune homme la reposa, elle en profita pour l’observer. Il ne s’en rendait pas forcément compte, mais il avait tout de même fière allure ainsi, elle se sentait en sécurité avec lui. Alors quand ses doigts s'étaient crispés à sa confession , elle avoua tout naturellement ce qu’elle avait caché à Eldred.

Ça va aller.

Et elle le croyait . Tout allait s’arranger. Elle pourrait revivre dans l'insouciance. Ne plus jamais entendre parler de Kergemont. À l’instant, elle avait besoin de croire en cette utopie pour continuer à avancer, suivre la voix rassurante d’Alduis, tenir la promesse qu’elle avait faite à Eldred… Le couperet tomba. Ils devaient se mettre à l’abri à la chapelle. Et laisser Eldred dans cette tempête.

Eldred ! se crispa-t-elle à l’angoisse de s’éloigner du zakrotien.

Du moment qu’elle pouvait garder un contact visuel ou même entendre sa voix à travers le vent violent, elle avait de quoi se raccrocher à quelque chose. Et si la tempête l’avalait ? Et si les ténèbres l’engloutissaient ? Et si…

Alduis l’aida à se hisser sur sa jument. La guida comme l’on pouvait le faire avec une chose fragile. Il la rassura et cela malgré son propre état de détresse.

Tu ne riques rien

Cette litanie, elle s’y raccrocha de tout son être durant tout le chemin vers leur abri. Elle s’y cramponna comme à la main gauche du jeune homme qui ne la quitta à aucun moment.

Ils rentrèrent dans le repère éclairé, mais elle avait toujours froid. Oui, elle était gêlée à l’idée que l’homme qui la maintenait en vie soit en proie aux éléments. Pourquoi était-elle dans la lumière quand lui se débattait avec la nuit ?

Alduis la déposa près du feu et elle se laissa faire tel une poupée désarticulée sans aucune volonté. Elle entendit Alduis fredonner son alphabet alors c’est tout naturellement qu’à son tour elle reprit sa propre litanie.

Ça va aller.

Le jeune homme s’empressa de défaire les chaussons de fortune confectionnés par Eldred. Il sécha de nouveau ce qui devait l’être et elle l’aida à retirer ses bas. Alduis avait sacrifié son manteau pour effectuer l’opération. Lorsqu’il avait relevé le regard vers elle, elle n’avait pas pu résister et l’avait houspillé avec tendresse.

Ton manteau...

Elle s’était laissé plonger dans son regard de glace et délicatement avait posé son front contre le sien.

Alduis, avait-elle susurer.

C’est ce moment que choisit Eldred pour faire son apparition avec Sylvia. Lavinia avait relevé la tête et ne le lâchait pas du regard. Il contourna le feu et s’assit auprès d’Alduis qui se laissa tomber contre le zakrotien.
Lavinia, elle, se recroquevilla sur elle-même. Elle remonta ses jambes contre sa poitrine et passa ses mains sous le manteau d’Alduis. Ses doigts parcourèrent ses orteils lui arrachant une grimace difficilement dissimulable.

Ses yeux se fixèrent sur les flammes crépitantes.

Elle devait vivre. Elle devait vivre.


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Message par Alduis de Fromart Mer 6 Jan - 14:46

Alduis avait de plus en plus de difficultés à rester calme. Il était arrivé au bout de ce que ses nerfs pouvaient endurer. Il avait la sensation d’être proche de la rupture. Mais Lavinia semblait se reposer sur lui, elle semblait remettre sa vie entre ses mains et lui faire confiance, alors il devait encore tenir.

Eldred n’avait pas besoin d’eux. Il connaissait les tempêtes. Il se débrouillerait tout seul. Il saurait s’en sortir, Alduis le savait. Aussi obéit-il sans protester, en entraînant Lavinia, et en répétant ces quelques mots, tu ne risques rien, comme une formule magique pour repousser le danger et la peur.

Il sentait les doigts de la jeune femme refermés autour des siens et cela le rassurait certainement autant qu’elle. À vrai dire, heureusement qu’elle était là.

À l’intérieur de la chapelle, le vent perdait en puissance et il flottait la chaleur douce du feu. Pour un peu, s’il n’y avait pas eu les sifflements des branches à l’extérieur, l’on se serait cru dans un autre monde. Mais il devait rester dans l’action, ne surtout pas s’arrêter. Alors il s’occupa de la douleur dont s’était plainte Lavinia aux pieds. Tout en répétant son alphabet, il s’en occupa, un peu trop mécaniquement pour que ce soit naturel.

— Ton manteau... murmura-t-elle alors.

Alduis haussa des épaules et répondit, en abandonnant sa récitation :

— C’est pas grave, ça ne fait rien. Autant qu’il te serve.

Ce n’était qu’un manteau après tout. Même s’il reconnaissait qu’Eldred avait bien fait d’insister. Il fut surpris par le mouvement qui fit, par lequel elle vint appuyer son front contre le sien, pour souffler son prénom. Pourtant, il parvint à ne pas bouger sous le coup de l’étonnement. Il écarquilla juste les yeux, pris de court. Personne n’avait jamais fait cela. Et encore moins une femme.

L’arrivée d’Eldred avait rompu cette immobilité. Cela soulagea Alduis et lui retira un poids - celui qui le sommait de ne pas se relâcher. Mais abandonnant cela, certainement la seule chose qui lui maintenait encore un peu la tête hors de l’eau, l’épuisement l’écrasa d’un coup. Aussi, quand Eldred vint s’asseoir à côté de lui, il se laissa tomber contre lui et garda les yeux braqués devant lui.

Tout ne reposait plus sur lui, alors il pouvait se laisser aller en attendant de repartir.
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Message par Invité Mer 6 Jan - 19:14

Alors que le bipède, s'était lentement approcher de Sylvia pour la couvrir, les canidés restant s'était éloigner, mais à peine. Quand celui-ci parti au galop, ils ne mirent pas longtemps à le talonner. Ils rentraient à la "maison". Une maison, pour le moins bien rempli...

Entre la jeune femme, source de tous les évènements, et le reste des "intrus" - Soit les gardes au nombres de 15 - quand le Zakrotien entra, avec le corps inerte de Sylvia : ils furent 19 personnes, 19 bipèdes dans la toutes petite chapelle... Dans leur tanières, leur maison. L'horreur... Pourtant, il y avait bien 3 personnes qu'ils "connaissaient"...

Ils y eût moult hésitation à l'entrée, mais - évidement - se fût David qui entra le premier, en les défiant TOUS du regard : SA chapelle, SON territoire, SA Sylvia. Pour illustré se fait, il déposa "quelques gouttes" - Qu'il n'aurait pas psoer, si Sylvia était consciente... ça pue, c'est sale... On pisse dehors ! - ici et là, le moindre geste de ces humains serait suspect ! Il fut d'ailleurs suivi par les autres "à la queue leu leu", dans un concert de grondements et de grognements sourd, à l'adresse des intrus. Rasant les murs, pour se tenir le plus loin possible des "intrus" - Chose non aisé, dans un espace aussi restreint : 19 personnes et 5 crocottes - cela pour accéder à : Sylvia.

C'est a ce moment, que les gardes, on dû se rendre compte, qu'ils ne craignaient absolument pas le feu. Au contraire, ils construisirent de nouveau, une muraille de fourrures, de crocs et de griffes autour de la géante rousse, à proximité du feu. Leurs yeux et leurs oreilles, rivet sur leurs "invités" malgré-eux, tandis que Ruth et Lydie, procédé à une séance de léchouille sur Sylvia.

Enfin... Il y avait bien, des bruits de craquement d'os et de mastication, mais venant unique de Jonas, qui avait ramener un beau lambeau de viande, qu'un des soldats avait traîner dehors. Voilà l'ambiance dans laquelle, tous attendaient la déjà la fin de cette, déjà, interminable tempête ! Bientôt, sous la stimulation lupine tactile particulière, les paupières de la géante rousse, commencèrent à frémir, mais elle n'était pas encore prête, à se réveiller.

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Message par Eldred Kjaersen Jeu 7 Jan - 11:06

À sa droite, Alduis se laissa tomber contre lui. Il passa un bras autour de ses épaules et le frotta amicalement. À sa gauche, Lavinia se recroquevilla sous ce qu’il reconnut être le manteau d’Alduis. Il le souleva doucement pour vérifier l’étendue des dégâts :  ces orteils étaient rougis, mais tout devrait rentrer dans l’ordre maintenant qu’elle était au chaud et au sec.

- Ca va aller. Ne… Vous inquiétez pas. commenta-t-il avec un discret sourire.

Il aurait bien passé son bras libre autour de ses épaules également pour la serrer contre lui, mais ces maudits gardes l’en empêchaient. Il n’avait pas envie d’éveiller le moindre soupçon. Pas maintenant. Cela avait beau ne pas être la raison pour laquelle il était venu la secourir, il savait que cela pèserait un peu plus en faveur d’un affranchissement. Il ne pouvait pas tout gâcher pour quelques minutes de réconfort. Peut-être quand tous seraient assoupis de fatigue… Alors là, il en profiterait, à la faveur de l’obscurité pour lui voler un baiser. Pour l’heure, il espérait qu’elle lise dans son regard.

Non loin les loups grognaient, mais les hommes avaient décidé de les ignorer. Pas un regard, pas un son, chacun restait dans son coin, attendant que la tempête se lève enfin. Eldred voyait Sylvia reprendre peu à peu des couleurs, ce qui était bon signe.

ᛤ ᛤ ᛤ

Après plusieurs heures, le vent cessa enfin d’agresser les vieilles pierres de la chapelle. Ils allaient pouvoir repartir. Le baron devait être mort d’inquiétude et n’avait certainement pas fermé l’œil de la nuit.
Eldred remercia Sylvia pour avoir pris soin de Lavinia et le retour fut enclenché. Il aida Lavinia à se hisser sur le grand palefroi noir et prit place derrière serrant ses bras autour de sa taille tandis qu’il gardait les brides pour guider l’animal. Il pouvait au moins profiter de l’intimité qu’offrait le du trajet retour…

- Tout va bien se passer, je te le promets, d’accord ? murmura-t-il pour sa seule oreille entre deux crissements de la neige.

Arrivés à bifurcation, Eldred remercia autant qu’il s’excusa auprès de son ami pour l’avoir entrainé dans cette aventure. Il s’en voulait désormais terriblement  de lui avoir imposé cette épreuve, mais ce qui était fait, était fait. Il eut une franche accolade et le laissa repartir vers Fromart tandis qu’ils poursuivaient vers Frenn.
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Message par Invité Jeu 7 Jan - 20:13

C'était comme un rêve, un très mauvais rêve qu'elle avait fait. Car, en ouvrant doucement les yeux, elle était au chaud. Chez elle. Au milieu de "sa famille"...

Ce n'est qu'après quelques secondes, que la réalité la rattrapa : il devait bien y avoir, une multitude de personne dans sa maison ! La jeune fille regarda chacun d'eux en particulier, comme médusé... Qu'est-ce que faisait tous ces hommes chez elle ? - Imaginez vous réveillez, avec une vingtaine de personne, que vous ne connaissez pas, dans votre chambre... - Beaucoup de personne, en armure, armée... On était venu pour l'arrêter ? Son coeur battez vite, et pourtant il semblèrent être, sur le départ ? Mais, qu'est-ce qui se passait ?

C'est alors, que son regard se posa sur Lavinia ! Son "cauchemars" n'en avait pas été un... Cette femme avait bien tenté d'aller se tuer, elles étaient bien parti dehors, en pleine tempête comme 2 folles ! - Elle s'en rendait compte maintenant, honteuse d'avoir été si, irréfléchi... - Mais, elle était vivante ! Est-ce que c'était à cause d'elle ? Ou à cause de ces étrangers ? D'ailleurs, n'était-ce pas, les gens auxquels elle voulait échapper ?... Elle tentait encore de comprendre, ce qui se passait, quand un homme la remercia. Elle mit un moment, avant de comprendre que c'était le "barbare moqueur" de l'année dernière - Qu'elle n'avait soit dit en passant, toujours pas remercier, comme elle l'avait fais pour Sylvère... - pour le coup, le "barbare moqueur" se nommait Eldred K-Kiar ? Enfin bref il s'appelait Eldred. Elle ne dit mot, son esprit encore quelques peu embrumer et... Ils partaient. Elle les regarda donc partir, avec des yeux ronds.

Lavinia, qui semblait partir, bien calmement, avec ceux qu'elle semblait fuir. Et ceux-ci, l'un d'eux l'ayant remercier, d'en avoir prit soin ? Oui, bien sûr... Quand le calme, et le silence furent revenus, elle regarda vers ses compagnons à quatre pattes. Eux seuls, s'ils pouvaient parler, pourrait lui raconter tous ce qui c'était pendant... Pendant qu'elle avait perdu connaissance. Elle avait cru mourir, et finalement la voilà, toujours en vie. Une fois de plus, c'était une grâce de Dieu pour elle. Et alors que sont regard passait en revue sa compagnie canine en les grattouillant...

...Il en manquait un. Elle chercha du regard, dans les moindre recoin, près de la pièce à viande, et sorti brusquement dehors, et...

- Pierre ! PIERRE ! PIERRE !

Elle eût beau l'appeler, crier, hurler son nom... Il ne répondit même pas. Pas un hurlement, pas un choulement... Rien. Elle tomba à genoux dans la neige, son regard se perdant entre les arbres. Ses lèvres tremblantes, des larmes ruisselèrent sur son visage, une image embrumé lui revenant en tête. Non, elle n'avait pas rêvé : Pierre était bien parti, mais où ?

- P-Pierre... Ou tu es ?

Ses mots, à peine audible, furent emporté par le vent. Est-ce que Pierre, avait été le prix à payer, pour la vie de Lavinia ? Ou même pour la sienne ? Elle ne le saurait jamais...

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