[le 8 janvier 1598] - Opération "cœur ouvert"
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Re: [le 8 janvier 1598] - Opération "cœur ouvert"
Thierry sourit de l'insolence avec laquelle elle lui répondait, sans tenir réellement compte de ses paroles, et de son insistance à vouloir lui montrer son lit. Il eh connaissait parfaitement l'emplacement. Même dans l'obscurité. Tous les fois où il était revenu ivre mort des tavernes, le prêtre n'avait jamais échoué à y revenir même si plusieurs bancs et autres objets avaient eu connus des désagréments sur son passage.
Il se mit à conter sur les souvenirs heureux qui lui revenaient de son enfance, cherchant en même à enfouir la tristesse qui risquerait de l'assaillir à nouveau si son esprit songeait à sa sœur adulte, et se focalisa sur ces jeux insouciants dans la forêt. Ils n'étaient rien et pourtant si heureux. Le prêtre se rappela d'eux couchés dans l'arbre, à contempler les nuages, cherchant à interpréter leurs formes, surtout quand celles-ci se trouvaient être improbables. Ou quand parfois elle acceptait de l'accompagner dans al dépendance, dans cette masure plus délabrée que le reste du château, là om vivaient leur oncle et leur petit frère. Ils leur apportaient des gâteaux chapardés aux cuisines puis lui faisait la lecture pendant que Beckie improvisait une chorégraphie de danse. Il secoua doucement la tête. Son enfance n'avait pas été aussi malheureuse que les images sombres dont sa mémoire conservait les reliefs.
Ses confidences semblèrent éveiller un début d'apaisement et il entendit Lucinde déclarer être fille unique, puis que ses seuls jeux avaient été de faire semblant.
"Mais tous les enfants jouent à faire semblant. Pour échapper à leur quotidien. Parce que même quand ils ont une excellente existence, ils pensent mériter une autre. Ou ils ont une sorte de contestation inconsciente contre leurs parents. Moi, quand je jouais au chevalier, j'idéalisais de rendre son nom et son prestige à ma famille. Mais quand n'y pense, aujourd'hui, j'aurais été un piètre soldat. Je n'ai aucune aptitude pour me tenir sur un champ de bataille. Mes domaines de compétence sont bien plus portées vers les sciences et la rhétorique."
Il marqua une pause, puis ajouta :
"'Vous n'avez même pas pu avoir une seule fois un ami ? Alex, lui aussi a grandi comme enfant unique. Mais il a eu la chance de rencontrer à deux reprises deux garçons qui l'ont accepté et qui ont joué avec lui. L'un d'eux déposait même des gâteaux dans sa chambre, la nuit, pendant qu'il dormait. Come un lutin malicieux."
Un léger sourire de contentement s'échappa de sa gorge.
"Les enfants sont si adorables."
Il se mit à conter sur les souvenirs heureux qui lui revenaient de son enfance, cherchant en même à enfouir la tristesse qui risquerait de l'assaillir à nouveau si son esprit songeait à sa sœur adulte, et se focalisa sur ces jeux insouciants dans la forêt. Ils n'étaient rien et pourtant si heureux. Le prêtre se rappela d'eux couchés dans l'arbre, à contempler les nuages, cherchant à interpréter leurs formes, surtout quand celles-ci se trouvaient être improbables. Ou quand parfois elle acceptait de l'accompagner dans al dépendance, dans cette masure plus délabrée que le reste du château, là om vivaient leur oncle et leur petit frère. Ils leur apportaient des gâteaux chapardés aux cuisines puis lui faisait la lecture pendant que Beckie improvisait une chorégraphie de danse. Il secoua doucement la tête. Son enfance n'avait pas été aussi malheureuse que les images sombres dont sa mémoire conservait les reliefs.
Ses confidences semblèrent éveiller un début d'apaisement et il entendit Lucinde déclarer être fille unique, puis que ses seuls jeux avaient été de faire semblant.
"Mais tous les enfants jouent à faire semblant. Pour échapper à leur quotidien. Parce que même quand ils ont une excellente existence, ils pensent mériter une autre. Ou ils ont une sorte de contestation inconsciente contre leurs parents. Moi, quand je jouais au chevalier, j'idéalisais de rendre son nom et son prestige à ma famille. Mais quand n'y pense, aujourd'hui, j'aurais été un piètre soldat. Je n'ai aucune aptitude pour me tenir sur un champ de bataille. Mes domaines de compétence sont bien plus portées vers les sciences et la rhétorique."
Il marqua une pause, puis ajouta :
"'Vous n'avez même pas pu avoir une seule fois un ami ? Alex, lui aussi a grandi comme enfant unique. Mais il a eu la chance de rencontrer à deux reprises deux garçons qui l'ont accepté et qui ont joué avec lui. L'un d'eux déposait même des gâteaux dans sa chambre, la nuit, pendant qu'il dormait. Come un lutin malicieux."
Un léger sourire de contentement s'échappa de sa gorge.
"Les enfants sont si adorables."
Re: [le 8 janvier 1598] - Opération "cœur ouvert"
— Mais tous les enfants jouent à faire semblant. Pour échapper à leur quotidien.
Lucinde cligna des yeux plus longuement. Elle ne comprenait même pas pourquoi elle avait dit une chose pareille. Il n'avait pas besoin de savoir. Pas plus que n'importe qui d'autre. Il avait peut-être besoin de déballer sa vie, pas elle. Elle puisait toute la force dont elle pouvait avoir besoin dans l'autodiscipline et la certitude.
Néanmoins, elle rectifia pour elle-même. D'abord, elle ne jouait pas à faire semblant : elle faisait semblant de jouer. Elle parvenait même à faire semblant qu'elle trouvait cela amusant. Et à sourire. À simuler un rire très convaincant, et un enthousiasme qu'elle ne ressentait jamais devant chaque nouveau cadeau. Car, si elle n'avait pas vraiment été d'un naturel expansif, elle avait su se plier aux exigences de son père. Si elle ne réjouissait pas assez... Mais elle ne touchait jamais les jouets en son absence, pour ne pas prendre le risque de les abîmer. Parce qu'alors... Alors...
Elle se recomposa un visage parfaitement neutre. La routine était loin d'être quelque chose de dérangeant. Les impondérables surgissaient bien assez nombreux par eux-mêmes sans avoir besoin d'inventer d'autres alternatives au quotidien. Quand son quotidien ne convenait pas, il fallait le changer, voilà tout.
Pour le reste, Thierry aurait effectivement été un bien piètre soldat, elle n'en doutait pas. Écrasé dans sa première bataille. Quant à ses compétences rhétoriques... cela prêtait à caution.
— J'avais des amis, le rassura Lucinde, peu disposée à s'étendre sur le sujet.
Des amis comme des jouets : pour faire semblant. Faire semblant de dire des secrets alors qu'on était obligée de mentir tout le temps. Faire semblant de participer à leurs bêtises, mais jamais à la maison, parce que si cela se découvrait… Non, cela ne valait vraiment pas la peine, il voyait tout. Il fallait qu'elle s'éloigne de ces préoccupations. C'était loin, tout ça. Des sédiments dans une mare qu'il suffisait de ne pas agiter pour l'eau reste claire.
— Ils le sont. Mais vous, vous seriez adorable d'aller vous recoucher, maintenant. J'aimerais dormir.
Lucinde cligna des yeux plus longuement. Elle ne comprenait même pas pourquoi elle avait dit une chose pareille. Il n'avait pas besoin de savoir. Pas plus que n'importe qui d'autre. Il avait peut-être besoin de déballer sa vie, pas elle. Elle puisait toute la force dont elle pouvait avoir besoin dans l'autodiscipline et la certitude.
Néanmoins, elle rectifia pour elle-même. D'abord, elle ne jouait pas à faire semblant : elle faisait semblant de jouer. Elle parvenait même à faire semblant qu'elle trouvait cela amusant. Et à sourire. À simuler un rire très convaincant, et un enthousiasme qu'elle ne ressentait jamais devant chaque nouveau cadeau. Car, si elle n'avait pas vraiment été d'un naturel expansif, elle avait su se plier aux exigences de son père. Si elle ne réjouissait pas assez... Mais elle ne touchait jamais les jouets en son absence, pour ne pas prendre le risque de les abîmer. Parce qu'alors... Alors...
Elle se recomposa un visage parfaitement neutre. La routine était loin d'être quelque chose de dérangeant. Les impondérables surgissaient bien assez nombreux par eux-mêmes sans avoir besoin d'inventer d'autres alternatives au quotidien. Quand son quotidien ne convenait pas, il fallait le changer, voilà tout.
Pour le reste, Thierry aurait effectivement été un bien piètre soldat, elle n'en doutait pas. Écrasé dans sa première bataille. Quant à ses compétences rhétoriques... cela prêtait à caution.
— J'avais des amis, le rassura Lucinde, peu disposée à s'étendre sur le sujet.
Des amis comme des jouets : pour faire semblant. Faire semblant de dire des secrets alors qu'on était obligée de mentir tout le temps. Faire semblant de participer à leurs bêtises, mais jamais à la maison, parce que si cela se découvrait… Non, cela ne valait vraiment pas la peine, il voyait tout. Il fallait qu'elle s'éloigne de ces préoccupations. C'était loin, tout ça. Des sédiments dans une mare qu'il suffisait de ne pas agiter pour l'eau reste claire.
— Ils le sont. Mais vous, vous seriez adorable d'aller vous recoucher, maintenant. J'aimerais dormir.
Re: [le 8 janvier 1598] - Opération "cœur ouvert"
Tout en parlant, Thierry observait Lucinde et constatait que celle-ci semblait s'être apaisée. Il tourna la tête, cherchant une autre idée pour poursuivre cette conversation. Quoique... conversation ? Le mot ne se prêtait guère. Il avait la nette sensation d'un monologue que son interlocutrice commenterait de temps à temps, à l'envie, comme le ferait un spectateur devant une pièce de théâtre. Elle ne s'ouvrirait pas à lui. Il en avait conscience. Mais si au moins ses paroles pouvaient l'apaiser et lui faire oublier les terreurs que le cauchemar avait fait remonter, ce serait une bonne chose.
Elle lui réclamait à nouveau d'aller se coucher et paraissait lasse. Il se décida cette fois à obéir et inclina la tête en se levant.
"Bonne nuit, Lucinde."
Thierry rejoignit d'une allure normale son lit et s'assit avant de s'allonger. Il s'apprêta à souffler la chandelle lorsqu'une pensée lui vint : Lucinde lui avait demandé de se recoucher. Néanmoins, le terme n'impliquait pas forcément de se rendormir. Un sourire amusé flotta sur son visage, qu'il effaça vite, puis se tourna vers Lucinde :
"On peut continuer à parler de là, non ? Vous avez dit de me recoucher. C'est fait !"
Elle lui réclamait à nouveau d'aller se coucher et paraissait lasse. Il se décida cette fois à obéir et inclina la tête en se levant.
"Bonne nuit, Lucinde."
Thierry rejoignit d'une allure normale son lit et s'assit avant de s'allonger. Il s'apprêta à souffler la chandelle lorsqu'une pensée lui vint : Lucinde lui avait demandé de se recoucher. Néanmoins, le terme n'impliquait pas forcément de se rendormir. Un sourire amusé flotta sur son visage, qu'il effaça vite, puis se tourna vers Lucinde :
"On peut continuer à parler de là, non ? Vous avez dit de me recoucher. C'est fait !"
Re: [le 8 janvier 1598] - Opération "cœur ouvert"
Thierry semblait remarquer la lassitude engendrée par son monologue. En temps normal, elle s’assura toujours de le dissimuler lorsque la trop grande propension à la parole des gens l’agaçait… Seulement cette fois, ce n’était pas nécessaire.
Elle finit par carrément lui demander de retourner au lit. Ce qu’il accepta de faire avant de décider encore une fois de faire des siennes. Lucinde soupira, blasée. Bon… Il fallait voir le bon côté : il n’avait pas fait l’affront d’essayer de se coucher dans le mauvais lit. Affront dont il se serait souvenu longtemps, elle s’y engageait.
— Quelque chose vous a-t-il échappé dans le sens de “j’aimerais dormir” ? s’enquit-elle en s’allongeant.
Elle ferma les yeux. Elle n’avait jamais connu d’église ou elle se sentait si peu en paix.
Re: [le 8 janvier 1598] - Opération "cœur ouvert"
Le confort des matelas des lits de la cellule était réellement sommaire et le prêtre détestait rester couché sur le dos dessus bien longtemps. Il se tourna pour reporter son attention vers Lucinde, une lueur diabolique dans le regard, celle de l'enfant qui aspirait à faire une dernière bêtise. Il sourit de l'entendre demander quel sens lui aurait échapper dans l'expression aimerais dormir.
"Aucune, ma chère Lucinde, sauf que le verbe aimerais renvoie au conditionnel. A une chose que l'on ne maitrise pas. Par exemple, j'aimerais être libre de mes mouvements, mais ce n'est pas en formulant cette phrase que mon souhait se réalisera pour autant."
Il rit de sa propre trouvaille. Thierry releva la tête vers le plafond, puis s'exclama :
"Et si n faisait un jeu ? Il parait que jouer permet de trouver le sommeil plus rapidement ! Par exemple, je vais essayer de deviner vos pensées ! Alors..."
Thierry se redressa pour la fixer, prenant quelques minutes, puis s'exclama :
"Je sais ! Vous pensez à une hache ! Et vus voulez me fendre en deux, comme une bûche !"
Sur ce, il éclata de rire, attendant avec patience sa réaction.
"Aucune, ma chère Lucinde, sauf que le verbe aimerais renvoie au conditionnel. A une chose que l'on ne maitrise pas. Par exemple, j'aimerais être libre de mes mouvements, mais ce n'est pas en formulant cette phrase que mon souhait se réalisera pour autant."
Il rit de sa propre trouvaille. Thierry releva la tête vers le plafond, puis s'exclama :
"Et si n faisait un jeu ? Il parait que jouer permet de trouver le sommeil plus rapidement ! Par exemple, je vais essayer de deviner vos pensées ! Alors..."
Thierry se redressa pour la fixer, prenant quelques minutes, puis s'exclama :
"Je sais ! Vous pensez à une hache ! Et vus voulez me fendre en deux, comme une bûche !"
Sur ce, il éclata de rire, attendant avec patience sa réaction.
Re: [le 8 janvier 1598] - Opération "cœur ouvert"
Alors il comptait vraiment jouer sur les mots ? Ce n’était certainement pas en agissant comme un gamin de quatre ans qu’il allait s’en sortir, cet abruti !
Jouer pour s’endormir ? Elle eut un instant très peur du genre de “jeux” qu’il risquait de mentionner. Heureusement, il ne se risquait pas sur ce terrain-là. Elle se contenta donc de l’ignorer, jusqu’à ce qu’il parie sur ce qu’elle devait bien penser.
— Eh bien vous vous trompez, répondit-elle d’un ton neutre. J’étais en train de me demander à quel autre jeu nous pourrions jouer, et j’avais une idée : nous allons compter les rats qui passeront la prochaine nuit avec vous. Je dirais : un par mot que je vous entends prononcer à partir de maintenant...
Il savait, espérait-elle, qu’elle ne menaçait jamais gratuitement. Et puisqu’il tenait à jouer sur les mots, elle précisa :
— Et deux pour chaque autre bruit que vous pourriez produire en essayant de détourner ma consigne. Aussi, vous restez dans votre lit et je ne veux plus vous entendre. Bonne nuit, Thierry.
Jouer pour s’endormir ? Elle eut un instant très peur du genre de “jeux” qu’il risquait de mentionner. Heureusement, il ne se risquait pas sur ce terrain-là. Elle se contenta donc de l’ignorer, jusqu’à ce qu’il parie sur ce qu’elle devait bien penser.
— Eh bien vous vous trompez, répondit-elle d’un ton neutre. J’étais en train de me demander à quel autre jeu nous pourrions jouer, et j’avais une idée : nous allons compter les rats qui passeront la prochaine nuit avec vous. Je dirais : un par mot que je vous entends prononcer à partir de maintenant...
Il savait, espérait-elle, qu’elle ne menaçait jamais gratuitement. Et puisqu’il tenait à jouer sur les mots, elle précisa :
— Et deux pour chaque autre bruit que vous pourriez produire en essayant de détourner ma consigne. Aussi, vous restez dans votre lit et je ne veux plus vous entendre. Bonne nuit, Thierry.
Re: [le 8 janvier 1598] - Opération "cœur ouvert"
Thierry fixait Lucinde avec amusement et riait du bon tour qu'il venait de réussir à jouer. Qu'"allait-elle lui répondre ? Il lui tardait de le savoir. Brusquement, son corps se figea. Un rat par mot ? Lors de la prochaine nuit. Son visage se décomposa et devint livide. Ce n'était plus du tout drôle. Il faillit crier pour protester mais se retint juste à temps et plaqua la main contre sa bouche pour s'empêcher de parler. Le décompte aurait commencé sinon.
Tremblant, il souffla rapidement la chandelle et se recoucha, remontant les couvertures vers sa tête. Il décela un léger avec le sommier et grimaça. Et si Lucinde comptait cela comme une tentative ? Non, elle était intelligente. Elle devait bien comprendre que pour reprendre une position susceptible de trouver le sommeil fallait bouger un minimum et ainsi faire un peu de bruit. Néanmoins, il n'en ferait pas plus. Il resterait ainsi, en chien de fusil pour ne pas risquer un malentendu stupide. Ce n'était pas confortable. Mais demain, essayer de dormir avec une dizaine de rats serait encore beaucoup moins inconfortable.
Cette fin de nuit allait être longue. Il était trop excité pour se rendormir et devoir tenir dans cette position était fatiguant. Quel ennui !
Tremblant, il souffla rapidement la chandelle et se recoucha, remontant les couvertures vers sa tête. Il décela un léger avec le sommier et grimaça. Et si Lucinde comptait cela comme une tentative ? Non, elle était intelligente. Elle devait bien comprendre que pour reprendre une position susceptible de trouver le sommeil fallait bouger un minimum et ainsi faire un peu de bruit. Néanmoins, il n'en ferait pas plus. Il resterait ainsi, en chien de fusil pour ne pas risquer un malentendu stupide. Ce n'était pas confortable. Mais demain, essayer de dormir avec une dizaine de rats serait encore beaucoup moins inconfortable.
Cette fin de nuit allait être longue. Il était trop excité pour se rendormir et devoir tenir dans cette position était fatiguant. Quel ennui !
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