Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
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Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Face à la colère de la demoiselle et à toute cette rage qui sortait d'elle, Thierry demeura impassible. Sa poigne resta ferme autour du bras de la jeune femme, la gardant plus jamais sa prisonnière. Elle se débattait, ruait... Ce n'était pas pour elle. Il était l'autorité, il était le maître. Elle se soumettrait devant lui ou en payerait les conséquences.
Un léger rictus continuait d'orner ses lèvres. Il se délectait de cette sensation de puissance, de cette domination sur l'autre et l'exposer ainsi sur ce parvis inondé par la foule. Que tous tremblent ! Il n'était plus ce petit garçon qui se soumettait au moindre désir de ses parents. Il n'était plus cet adolescent révolté par la trahison d'un père et délaissé dans un monastère minable. Il n'était plus ce jeune adulte relâché brusquement dans le monde, après des années d'isolement, qui ne savait plus comment agir, redoutant de retourner à cette prison. Il n'était plus aucun des ces êtres faibles et méprisables. De ses pieds, de ses poings, il les réduisait en cendres. Aujourd'hui, il était grand, puissant.
Ivre de cette puissance, il ouvrit la bouche et répondit d'une froideur glaciale :
"J'ai toute autorité au contraire pour empêcher quelqu'un de déranger mes paroissiens et troubler leur tranquillité. Nous sommes à la sortie d'une messe, voyez-vous, un moment de recueillement intime que vos cris et votre attitude perturbe. Observez donc ça !"
D'un geste rapide, il pointe cette ridicule prostituée sensible à la mine défaite, proche de pleurer.
"Vos propos ont troublé cette malheureuse. Elle était venue, comme tant d'autres ici, pour prier avec joie le Seigneur et vous l'avez agacée."
La colère commençait à se calmer. La proie réalisait l'erreur de sa conduite, savait être tombée sur un prédateur bien trop fort pour elle. Elle voulait ruser, tant de l'attendrit. Son rictus grandit. Pas question de lui accorder ce plaisir. Il la dominerait. Il triompherait de sa résistance.
"J'ai accompli mon devoir en portant secours à la pauvre femme agressée par vos discours. Cela a été ma seule considération. Si vous aviez mieux écouté le sermon que j'eus prononcé tantôt, peut-être aurait vous retenu le passage lorsque j'exprimais l'idée de charité chrétienne, de s'intéresser à l'autre, de ne pas l'offenser. Mais vous êtes sans doute trop égoïste pour comprendre ces notions, si ?"
Son regard remarque les soldats en arrière, fondue au milieu de l'assistance. Son rictus grandit encore. Une idée lui venait. Cette petite allait comprendre jusqu'à où s'étendait son pouvoir. Sans lâcher le bras de sa proie, il se tourna et héla le responsable des garde :
"Hola ! Cette jeune personne a l'esprit qui s'égare. Quelques temps en réclusion lui ferait selon mon avis le plus grand bien, qu'en pensez-vous ?"
Un léger rictus continuait d'orner ses lèvres. Il se délectait de cette sensation de puissance, de cette domination sur l'autre et l'exposer ainsi sur ce parvis inondé par la foule. Que tous tremblent ! Il n'était plus ce petit garçon qui se soumettait au moindre désir de ses parents. Il n'était plus cet adolescent révolté par la trahison d'un père et délaissé dans un monastère minable. Il n'était plus ce jeune adulte relâché brusquement dans le monde, après des années d'isolement, qui ne savait plus comment agir, redoutant de retourner à cette prison. Il n'était plus aucun des ces êtres faibles et méprisables. De ses pieds, de ses poings, il les réduisait en cendres. Aujourd'hui, il était grand, puissant.
Ivre de cette puissance, il ouvrit la bouche et répondit d'une froideur glaciale :
"J'ai toute autorité au contraire pour empêcher quelqu'un de déranger mes paroissiens et troubler leur tranquillité. Nous sommes à la sortie d'une messe, voyez-vous, un moment de recueillement intime que vos cris et votre attitude perturbe. Observez donc ça !"
D'un geste rapide, il pointe cette ridicule prostituée sensible à la mine défaite, proche de pleurer.
"Vos propos ont troublé cette malheureuse. Elle était venue, comme tant d'autres ici, pour prier avec joie le Seigneur et vous l'avez agacée."
La colère commençait à se calmer. La proie réalisait l'erreur de sa conduite, savait être tombée sur un prédateur bien trop fort pour elle. Elle voulait ruser, tant de l'attendrit. Son rictus grandit. Pas question de lui accorder ce plaisir. Il la dominerait. Il triompherait de sa résistance.
"J'ai accompli mon devoir en portant secours à la pauvre femme agressée par vos discours. Cela a été ma seule considération. Si vous aviez mieux écouté le sermon que j'eus prononcé tantôt, peut-être aurait vous retenu le passage lorsque j'exprimais l'idée de charité chrétienne, de s'intéresser à l'autre, de ne pas l'offenser. Mais vous êtes sans doute trop égoïste pour comprendre ces notions, si ?"
Son regard remarque les soldats en arrière, fondue au milieu de l'assistance. Son rictus grandit encore. Une idée lui venait. Cette petite allait comprendre jusqu'à où s'étendait son pouvoir. Sans lâcher le bras de sa proie, il se tourna et héla le responsable des garde :
"Hola ! Cette jeune personne a l'esprit qui s'égare. Quelques temps en réclusion lui ferait selon mon avis le plus grand bien, qu'en pensez-vous ?"
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Dyonis laisse Tristan répondre et engager la conversation avec les siamoises, qui l'interrogent sur l'identité de cet ami si cultivé. Le noble est lui aussi intrigue par ce petit pauvret qui peut avoir, parmi ses relation, un homme ayant une telle érudition. Ce n'est pas commun !
Il écoute la triste histoire des jumelles dont la mère est morte en les mettant au monde avec cette difformité. Volonté du Ciel ? Châtiment ? Accident lié à quelque mauvaise pratique durant la grossesse ? Sa curiosité scientifique se trouve titillée par le cas de Siloé-Sémélé. Mais il n'a pas le temps d'y songer plus longtemps : près du groupe, Lounlyh s'interroge quant à l'incendie du presbytère et au coupable. Entre les hérétiques, les réformés, les habituels voleurs et d'éventuelles ennemis du prêtre, il y a l'embarras du choix sur l'identité de l'incendiaire.
Soudain, le père d'Anjou réprimande violemment Allison. Dyonis a trouvé les interventions de la jeune femme intéressantes et osées, mais pas au point de faire signe à la garde de s'en mêler. Allison n'a injurié personne, Thierry exagère. Dyonis est quelque peu tendu et se contente d'un regard froid, distant, quand il appelle les soldats. Le noble note au passage qu'Allison a préféré garder le mystère sur sa profession, à la question qu'il lui a pourtant posée.
Il écoute la triste histoire des jumelles dont la mère est morte en les mettant au monde avec cette difformité. Volonté du Ciel ? Châtiment ? Accident lié à quelque mauvaise pratique durant la grossesse ? Sa curiosité scientifique se trouve titillée par le cas de Siloé-Sémélé. Mais il n'a pas le temps d'y songer plus longtemps : près du groupe, Lounlyh s'interroge quant à l'incendie du presbytère et au coupable. Entre les hérétiques, les réformés, les habituels voleurs et d'éventuelles ennemis du prêtre, il y a l'embarras du choix sur l'identité de l'incendiaire.
Soudain, le père d'Anjou réprimande violemment Allison. Dyonis a trouvé les interventions de la jeune femme intéressantes et osées, mais pas au point de faire signe à la garde de s'en mêler. Allison n'a injurié personne, Thierry exagère. Dyonis est quelque peu tendu et se contente d'un regard froid, distant, quand il appelle les soldats. Le noble note au passage qu'Allison a préféré garder le mystère sur sa profession, à la question qu'il lui a pourtant posée.
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Comme Dyonis l'y autorisait, Tristan se rapprocha des jumelles et, tout enjoué, répondit de sa petite voix à leurs questions sur son ami :
-- Oh, mon ami, il est saltimbanque. Du coup il est allé régulièrement dans des châteaux pour animer des soirées, alors il apprend plein de trucs. Voilà...
Le jeune invalide se sentit peiné par l'histoire familiale des deux sœurs, la mort de leur mère qu'elles n'auront jamais connue, le remariage du paternel. Il ne put s'empêcher de se demander, par connexion avec ses propres fantômes, si ces demoiselles avaient été bien traitées dans leur enfance. N'avaient-elles pas trop eu à subir les violences envers leur différences... parfois au sein même de la famille ? A ces réflexions, Tristan baissa ses yeux qu'il sentit devenir humides.
Il fallut un nouvel esclandre entre Thierry d'Anjou et Allison pour le ramener au milieu du réel. Quelle mouche piquait le prêtre ?! Allison avait argumenté et sans blesser personne. Le garçon demeurait consterné de la propension de Thierry à passer, d'un jour à l'autre, de la grande gentillesse à l'incommensurable connerie. Il retint un soupir de dépit et dirigea un regard un peu insistant vers Blanche, espérant que celle-ci confirmerait devant les soldats qu'il n'y avait eu aucun problème et qu'elle n'était pas insultée. Le petit invalide se tourna aussi vers Thierry et murmura, dans un élan d'espoir de le calmer et d'éviter des ennuis pour pas grand chose à Allison :
-- Mais ! Mon... mon père...
Sa voix se défit aussitôt cependant. Il se tut, rougit. Sa parole n'aurait aucun poids et le seigneur de Frenn risquait de le réprimander s'il se faisait déjà remarquer.
-- Oh, mon ami, il est saltimbanque. Du coup il est allé régulièrement dans des châteaux pour animer des soirées, alors il apprend plein de trucs. Voilà...
Le jeune invalide se sentit peiné par l'histoire familiale des deux sœurs, la mort de leur mère qu'elles n'auront jamais connue, le remariage du paternel. Il ne put s'empêcher de se demander, par connexion avec ses propres fantômes, si ces demoiselles avaient été bien traitées dans leur enfance. N'avaient-elles pas trop eu à subir les violences envers leur différences... parfois au sein même de la famille ? A ces réflexions, Tristan baissa ses yeux qu'il sentit devenir humides.
Il fallut un nouvel esclandre entre Thierry d'Anjou et Allison pour le ramener au milieu du réel. Quelle mouche piquait le prêtre ?! Allison avait argumenté et sans blesser personne. Le garçon demeurait consterné de la propension de Thierry à passer, d'un jour à l'autre, de la grande gentillesse à l'incommensurable connerie. Il retint un soupir de dépit et dirigea un regard un peu insistant vers Blanche, espérant que celle-ci confirmerait devant les soldats qu'il n'y avait eu aucun problème et qu'elle n'était pas insultée. Le petit invalide se tourna aussi vers Thierry et murmura, dans un élan d'espoir de le calmer et d'éviter des ennuis pour pas grand chose à Allison :
-- Mais ! Mon... mon père...
Sa voix se défit aussitôt cependant. Il se tut, rougit. Sa parole n'aurait aucun poids et le seigneur de Frenn risquait de le réprimander s'il se faisait déjà remarquer.
Interpellés par le prêtre, trois hommes arrivèrent vers le petit groupe. Ils analysèrent vite la situation : un noble et son serviteur, les siamoises, deux autres femmes... et le curé qui tenait fermement le bras d'une dame. Cette dernière n'avait pas l'air d'une gueuse. Sans doute pas une affaire de vol. Un des agents demande :
-- Mon père ? Un problème ?
-- Mon père ? Un problème ?
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Se remettant peu à peu du choc de la conversation qui la poussait douloureusement dans ses retranchements, Blanche contemplait en retrait dans son âme la suite de la scène. Elle sursauta quand le père Thierry se saisit avec une violence qui l'étourdissait le bras d'Allison. Elles ne faisaient que parler... Croyait-il à des propos hérétiques ? Malgré la mauvaise manière dont la jeune femme l'avait rudoyée, elle ne voulait pas que celle-ci eut des ennuis. Ce ne serait pas bien de la laisser partir, emmenée par les soldats, sans rien faire. Ce ne serait ps chrétien.
Courageusement, malgré sa timidité, Blanche s'avança vers le prêtre. Les mots s'embrouillaient dans sa bouche et sortaient dans un balbutiement hésitant :
"Elle... Mon père, je vous assure qu'elle ne m'a causé aucun tort. C'était une simple discussion. s'il vous plaît..."
Courageusement, malgré sa timidité, Blanche s'avança vers le prêtre. Les mots s'embrouillaient dans sa bouche et sortaient dans un balbutiement hésitant :
"Elle... Mon père, je vous assure qu'elle ne m'a causé aucun tort. C'était une simple discussion. s'il vous plaît..."
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Malgré ce sentiment de domination qui l’exultait et l'enivrait, Thierry sentait le mécontentement gonder au sein de la population. Ils s'indignaient de l'abus d'autorité. Parmi la foule, il remarqua particulièrement le regard sévère de Tristan. Ses yeux s'attardèrent sur lui et transmirent toute sa volonté de puissance, son refus de ne pas céder... Il n'avait pas envie de lui montrer que celui-ci possédait la moindre influence sur lui.
Soudain, la catin qu'il avait mêlé à son accusation s'en mêla. Elle osait à peine le regarder, tremblait. Son rictus se prolongea. Il y avait peut-être un moyen de se retirer dignement tout en gagnant quelque chose. Il se tourna vers Blanche et s'adressa à elle d'une voix forte :
"Vraiment ?"
Il poursuivit ensuite dans un murmure destiné la prostituée seulement :
"Je pourrais peut-être oublier l'incident, laisser votre camarade tranquille... Mais il faudrait des garanties."
Soudain, la catin qu'il avait mêlé à son accusation s'en mêla. Elle osait à peine le regarder, tremblait. Son rictus se prolongea. Il y avait peut-être un moyen de se retirer dignement tout en gagnant quelque chose. Il se tourna vers Blanche et s'adressa à elle d'une voix forte :
"Vraiment ?"
Il poursuivit ensuite dans un murmure destiné la prostituée seulement :
"Je pourrais peut-être oublier l'incident, laisser votre camarade tranquille... Mais il faudrait des garanties."
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
A la proposition que le prêtre lui fit, Blanche n'eut aucune réaction de surprise, uniquement un faible soupir de dépit. Elle s'y attendait presque. Un service se payait.
"Nous pourrons trouver l'arrangement qui vous plaira."
Si cela pouvait sauver la liberté d'une personne, Blanche consentait au sacrifice.
Elle sortit discrètement un petit diamant d'un ourlet de sa robe et le remit en catimini au prêtre.
-Voici un gage de mon engagement."
"Nous pourrons trouver l'arrangement qui vous plaira."
Si cela pouvait sauver la liberté d'une personne, Blanche consentait au sacrifice.
Elle sortit discrètement un petit diamant d'un ourlet de sa robe et le remit en catimini au prêtre.
-Voici un gage de mon engagement."
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Thierry opina de la tête, ravi de l'engagement pris, et empochant le petit diamant. Il se retourna puis relâcha sa main pour libérer Allison. Les traits de son visage restèrent cependant crispés pour marquer une fausse sévérité.
"Veuillez me pardonner alors. A distance, j'avais cru entendre quelque chose de plus terrible, d'incommodant... Je ne pensais qu'à protéger mes fidèles."
Sans quitter du regard, discrètement, la jeune femme, il se tourna vers les soldats et prit une mine navrée :
"Je suis au regret de vous avoir importuné pour rien, monsieur. Une erreur de jugement... Vous m'en voyez contrit."
"Veuillez me pardonner alors. A distance, j'avais cru entendre quelque chose de plus terrible, d'incommodant... Je ne pensais qu'à protéger mes fidèles."
Sans quitter du regard, discrètement, la jeune femme, il se tourna vers les soldats et prit une mine navrée :
"Je suis au regret de vous avoir importuné pour rien, monsieur. Une erreur de jugement... Vous m'en voyez contrit."
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Timide à côté de son maître, l'adolescent handicapé leur répond sur la source de son savoir. Il évoque un saltimbanque qui a pu, dans les châteaux où il a officié, entendre des conversations et des références raffinées.
Siloé. (très enjouée, à Tristan) "Oh ! Vraiment ? Mais ça doit être génial comme métier ! Un genre de voyage, une aventure pour agrandir sa culture..."
Ce qu'elle ne dit pas, c'est qu'elle imagine bien qu'on doit en entrevoir des vertes et des pas mûres, en pénétrant les hauts lieux de noblesse et de pouvoir. Et que c'est à la botte des Grands qu'il faut se tenir pour percer un peu leurs codes. Sûrement un jeu habile à devoir tenir. Mais non moins passionnant.
Sa sœur s'apprête à intervenir aussi, à demander par curiosité le nom de ce troubadour mais la scène qui suit les sidère. Une nouvelle brutalité du père Thierry... Décidément, pauvre Allison. Le prêtre va même jusqu'à appeler les gardes. N'importe quoi ! Les jumelles s'entre regardent, Sémélé en a la mâchoire comme décrochée un court instant.
Elle n'entendent pas bien ce qui se dit ensuite tout bas entre le prêtre et la prostituée, mais soudain le père d'Anjou revient sur sa décision et annule son intervention auprès des gardes. Siloé fronce les sourcils. Sémélé adresse une œillade à sa jumelle comme pour dire "Il fume du bon lui..." Elles restent là, un peu perdues au milieu de ce moment très malaisant.
Sémélé se décide malgré tout à ponctuer, au cas où et pour éloigner les soldats :
Sémélé. "Oui, une confusion. Y a pas de mal."
Elles adressent discrètement un regard complice à Tristen et à Blanche pour leurs interventions salutaire. Davantage une tentative d'intervention pour Tristan mais tout de même. Pourvu que les gardes vident les lieux. Et le prêtre aussi par la même occasion, tellement il paraît instable.
Siloé. (très enjouée, à Tristan) "Oh ! Vraiment ? Mais ça doit être génial comme métier ! Un genre de voyage, une aventure pour agrandir sa culture..."
Ce qu'elle ne dit pas, c'est qu'elle imagine bien qu'on doit en entrevoir des vertes et des pas mûres, en pénétrant les hauts lieux de noblesse et de pouvoir. Et que c'est à la botte des Grands qu'il faut se tenir pour percer un peu leurs codes. Sûrement un jeu habile à devoir tenir. Mais non moins passionnant.
Sa sœur s'apprête à intervenir aussi, à demander par curiosité le nom de ce troubadour mais la scène qui suit les sidère. Une nouvelle brutalité du père Thierry... Décidément, pauvre Allison. Le prêtre va même jusqu'à appeler les gardes. N'importe quoi ! Les jumelles s'entre regardent, Sémélé en a la mâchoire comme décrochée un court instant.
Elle n'entendent pas bien ce qui se dit ensuite tout bas entre le prêtre et la prostituée, mais soudain le père d'Anjou revient sur sa décision et annule son intervention auprès des gardes. Siloé fronce les sourcils. Sémélé adresse une œillade à sa jumelle comme pour dire "Il fume du bon lui..." Elles restent là, un peu perdues au milieu de ce moment très malaisant.
Sémélé se décide malgré tout à ponctuer, au cas où et pour éloigner les soldats :
Sémélé. "Oui, une confusion. Y a pas de mal."
Elles adressent discrètement un regard complice à Tristen et à Blanche pour leurs interventions salutaire. Davantage une tentative d'intervention pour Tristan mais tout de même. Pourvu que les gardes vident les lieux. Et le prêtre aussi par la même occasion, tellement il paraît instable.
Invité- Invité
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Allison bouillonnait de rage intérieurement mais elle refusa de laisser transparaître quoi que ce soit. Il ne fallait plus donner aucune munition à ce... ce... cet... La jeune femme n'avait même plus les mots tant elle était outrée de la manière dont il l'avait traitée. Elle n'entendit pas exactement ce qu'il échangea avec la dame apeurée mais comme il la tenait alors encore par le bras, elle n'était pas assez loin pour ne rien entendre du tout. Son visage se ferma tandis qu'elle captait un mot ou l'autre. De toute manière, étant donné qu'il la lâcha ensuite, elle n'aurait pas eu besoin d'entendre quoi que ce soit pour comprendre ce qui s'était passé. Furieuse, elle se contenta pour l'instant de se dégager avec agressivité de la poigne de l'odieux personnage, dès qu'elle sentit qu'il ne la tenait plus aussi fermement, et elle s'éloigna de plusieurs pas pour éviter de rester à sa portée.
- Monsieur, votre comportement ne sera pas oublié, siffla-t-elle, les dents serrées.
Il l'entendait certainement, de même que les personnes les plus proches, mais cela n'avait aucune importance. C'était une promesse qu'elle lui faisait. Elle était venue dans ce royaume pour une raison précise : voilà que sa première cible s'était offerte à elle. Attrapant les pans de sa robe, elle fit une révérence des plus correcte en apparence, mais son regard assassin ne quitta pas les yeux du prêtre. Une promesse.
Il était temps de l'ignorer.
- Tout va bien, monsieur, dit Allison au garde qui s'était approché. Un malentendu. Merci pour votre diligence.
Elle se tourna ensuite vers celleux qui étaient intervenu.e.s d'une manière ou d'une autre, et s'inclina avec un respect sincère cette fois, pour exprimer une gratitude polie. Lorsque son regard se posa sur Blanche, il était plein de questions et de rage, pas envers elle mais envers la situation. Hors de question que cette femme subisse quoi que ce soit, en particulier pour lui sauver la mise. Mais il y avait trop de monde autour, et surtout, le prêtre ne devait avoir aucun soupçon. Allison ne s'approcha donc pas de Blanche, ni ne lui adressa-t-elle une parole. En revanche, elle se rapprocha des jumelles et leur parla à voix basse rapidement.
- Pourrez-vous m'indiquer discrètement où réside cette dame lorsque nous serons hors de portée des regards et oreilles importuns ? leur demanda-t-elle doucement. Je m'en vais pour le moment, mais s'il vous plaît, rejoignez moi plus tard. Je serai près du marché.
Elle ne resta pas longtemps près d'elles pour ne plus rien attirer de la part du prêtre.
- Mesdames, messires, je me retire. J'ai besoin de repos, annonça-t-elle à quiconque avait encore les yeux sur elle.
Elle lança un regard intense au noble au crochet. Elle ne l'avait pas oublié. Et elle était tout à fait curieuse de voir ce à quoi elle parviendrait avec lui. Mais pour l'instant, elle devait s'éloigner. Décidément, ce n'était pas ainsi qu'elle avait prévu son arrivée en ville... ! Si rien ni personne ne la retenait, elle quitterait les lieux assez prestement, en direction du marché si quiconque cherchait à la suivre...
- Monsieur, votre comportement ne sera pas oublié, siffla-t-elle, les dents serrées.
Il l'entendait certainement, de même que les personnes les plus proches, mais cela n'avait aucune importance. C'était une promesse qu'elle lui faisait. Elle était venue dans ce royaume pour une raison précise : voilà que sa première cible s'était offerte à elle. Attrapant les pans de sa robe, elle fit une révérence des plus correcte en apparence, mais son regard assassin ne quitta pas les yeux du prêtre. Une promesse.
Il était temps de l'ignorer.
- Tout va bien, monsieur, dit Allison au garde qui s'était approché. Un malentendu. Merci pour votre diligence.
Elle se tourna ensuite vers celleux qui étaient intervenu.e.s d'une manière ou d'une autre, et s'inclina avec un respect sincère cette fois, pour exprimer une gratitude polie. Lorsque son regard se posa sur Blanche, il était plein de questions et de rage, pas envers elle mais envers la situation. Hors de question que cette femme subisse quoi que ce soit, en particulier pour lui sauver la mise. Mais il y avait trop de monde autour, et surtout, le prêtre ne devait avoir aucun soupçon. Allison ne s'approcha donc pas de Blanche, ni ne lui adressa-t-elle une parole. En revanche, elle se rapprocha des jumelles et leur parla à voix basse rapidement.
- Pourrez-vous m'indiquer discrètement où réside cette dame lorsque nous serons hors de portée des regards et oreilles importuns ? leur demanda-t-elle doucement. Je m'en vais pour le moment, mais s'il vous plaît, rejoignez moi plus tard. Je serai près du marché.
Elle ne resta pas longtemps près d'elles pour ne plus rien attirer de la part du prêtre.
- Mesdames, messires, je me retire. J'ai besoin de repos, annonça-t-elle à quiconque avait encore les yeux sur elle.
Elle lança un regard intense au noble au crochet. Elle ne l'avait pas oublié. Et elle était tout à fait curieuse de voir ce à quoi elle parviendrait avec lui. Mais pour l'instant, elle devait s'éloigner. Décidément, ce n'était pas ainsi qu'elle avait prévu son arrivée en ville... ! Si rien ni personne ne la retenait, elle quitterait les lieux assez prestement, en direction du marché si quiconque cherchait à la suivre...
Invité- Invité
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
La foule bavassait et commentait allégrement. Certains le soutenaient, jugeaient qu'il avait eu raison d'intervenir, qu'une femme se devait de rester à sa place, de ne pas donner ainsi son avis aussi ouvertement. D'autres se révélaient plus modérés, incitaient à la tempérance, mettaient en exerce la fougue de la jeunesse peu souvent bonne conseillère.
D'humeur lasse, le prêtre ne les écouta que d'une oreille plus que distraite. Il préféra plutôt tendre l'oreille sur les propos que coassaient les lèvres hargneuses d'Allison. Il prenait note de l'avertissement et sentait le danger envelopper cette personne qui tôt ou tard viendrait le frapper. Il n'en concevait toutefois ni peur ni gêne. Habitué de longue date à entretenir les rancunes du fait de ses excès, il avait peu à peu pris le pli de s'affranchir de ces tourments. Alea jacta est ! Les choses se passeraient comme elles devraient se passer. Sans relâcher sa prudence, il ne cesserait pas vivre pour autant.
D'humeur lasse, le prêtre ne les écouta que d'une oreille plus que distraite. Il préféra plutôt tendre l'oreille sur les propos que coassaient les lèvres hargneuses d'Allison. Il prenait note de l'avertissement et sentait le danger envelopper cette personne qui tôt ou tard viendrait le frapper. Il n'en concevait toutefois ni peur ni gêne. Habitué de longue date à entretenir les rancunes du fait de ses excès, il avait peu à peu pris le pli de s'affranchir de ces tourments. Alea jacta est ! Les choses se passeraient comme elles devraient se passer. Sans relâcher sa prudence, il ne cesserait pas vivre pour autant.
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Apercevant Allison qui s'apprêtait à se retirer, Blanche courut la rattraper, inquiète pour elle.
"Je suis navrée de votre aventure. Tout ceci est arrivée par ma faute, si j'avais pu mieux me contenter, ne pas montrer ainsi mes sentiments atteints de manière si infantile, vous n'auriez pas subi cet ennui regrettable. Je vous prie de bien vouloir me pardonner, madame, et à l'avenir, même si nos relatns s'avèrent toujours si tendues, je tâcherai de mieux me surveiller."
"Je suis navrée de votre aventure. Tout ceci est arrivée par ma faute, si j'avais pu mieux me contenter, ne pas montrer ainsi mes sentiments atteints de manière si infantile, vous n'auriez pas subi cet ennui regrettable. Je vous prie de bien vouloir me pardonner, madame, et à l'avenir, même si nos relatns s'avèrent toujours si tendues, je tâcherai de mieux me surveiller."
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Dyonis écoute avec intérêt la conversation brève entre les jumelles et Tristan, quant à ce fameux troubadour très cultivé. Mais quand le domestique invalide se permet de contester les réprimandes du père Thierry, le noble attrape de la pointe de son crochet un pan de sa tunique et le tire brusquement en arrière. Juste assez pour lui faire comprendre qu'il n'a pas à intervenir ainsi. Certes le noble trouve abusif le comportement du prêtre envers Allison, cependant il ne revient pas à un gamin des rues de contester les figures d'autorité. Il faut maintenir une hiérarchie.
Après un regard très sévère sur Tristan, Dyonis retrouve cependant son sourire quand Allison lui adresse un rapide regard avant de s'en aller. La jeune femme à la langue bien pendue l'intrigue beaucoup et il curieux de la recroiser à l'occasion. Celle-ci semble garder une dent dure contre le curé et le seigneur de Frenn ne doute pas que le tempérament bien trempé de cette dame lui fera tenir promesse.
Les paroles basses échangées entre Thierry et Blanche échappent à Dyonis mais très curieusement, le père d'Anjou décide finalement de ne pas retenir sa plainte contre Allison. Il fronce les sourcils, hausse les épaules, peu dupe du genre de "marché" qui a pu être passé avec la catin. Le noble a une légère grimace à ce dérapage du curé, manifestement peu courtois.
Le temps ayant bien passé, Dyonis s'apprête à quitter la place. Il abaisse son chapeau pour saluer les personnes encore présentes :
"Mesdames. Messieurs. Je vous souhaite un bon dimanche." (à Tristan, autoritaire) "Viens. La journée va être chargée."
Après un regard très sévère sur Tristan, Dyonis retrouve cependant son sourire quand Allison lui adresse un rapide regard avant de s'en aller. La jeune femme à la langue bien pendue l'intrigue beaucoup et il curieux de la recroiser à l'occasion. Celle-ci semble garder une dent dure contre le curé et le seigneur de Frenn ne doute pas que le tempérament bien trempé de cette dame lui fera tenir promesse.
Les paroles basses échangées entre Thierry et Blanche échappent à Dyonis mais très curieusement, le père d'Anjou décide finalement de ne pas retenir sa plainte contre Allison. Il fronce les sourcils, hausse les épaules, peu dupe du genre de "marché" qui a pu être passé avec la catin. Le noble a une légère grimace à ce dérapage du curé, manifestement peu courtois.
Le temps ayant bien passé, Dyonis s'apprête à quitter la place. Il abaisse son chapeau pour saluer les personnes encore présentes :
"Mesdames. Messieurs. Je vous souhaite un bon dimanche." (à Tristan, autoritaire) "Viens. La journée va être chargée."
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
D'un coup brusque, Tristan se sentit tiré en arrière par le crochet du seigneur de Frenn. Il retint un sursaut, serra les dents et donna un coup à ses roues pour reculer avant d'être déséquilibré. Le jeune invalide rougit. Il se tassa et ses yeux plongèrent vers le sol.
Aux paroles échangées entre Thierry et Blanche, dont Tristan put déceler quelques bribes, il se crispa et déglutit. Craintif, il n'osa pas prendre à nouveau la parole mais se trouva écœuré de ce chantage.
Mais au moins, Allison était sauve. Bien qu'elle promettait déjà de retenir contre le père Thierry cet incident... Il adressa un timide salut à la jeune femme quand celle-ci s'éloigna, avant de lui-même quitter la place dans la suite de Dyonis qui lui commandait de partir sans tarder.
Les deux soldats s'échangèrent un regard circonspect devant le revirement soudain du prêtre. Le premier haussa les épaules et son collègue se contenta d'un sobre :
-- Dans ce cas, Mesdames, Messieurs, bon dimanche.
Ils s'éloignèrent.
-- Dans ce cas, Mesdames, Messieurs, bon dimanche.
Ils s'éloignèrent.
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
La foule commençait peu à peu disperser. Les soldats eux-mêmes se retiraient. Avaient-ils découvert quelque chose ? Il en doutait. Le prêtre se décida à retourner vers l'église d'un pas lent et avenant. Alexandre s'y reposait toujours et devait commencer à trouver le temps long. Au moins, il lui avait laissé un livre pour l'occuper.
Thierry s'approcha finalement des portes et disparut derrière.
Thierry s'approcha finalement des portes et disparut derrière.
Re: Event 1 ¤ Une sortie de messe - 7 septembre [Terminé]
Siloé fait une petite moue navrée devant la rudesse avec laquelle le seigneur de Frenn retient son domestique. Après le soulagement du départ des gardes et la tension devant les mots d'Allison qui promet de se venger du père Thierry, elles s'apprêtent à s'éloigner elles aussi.
Allison les arrête et leur demande de les rejoindre au marché pour prendre le temps de converser en meilleure sécurité. Elles acquiescent.
Siloé. (à Allison) "Euh... Oui bien sûr, on peut se rejoindre cet après-midi." (elle joint un clin d’œil pour lui signifier qu'elle sait où habite Blanche et pourra l'aider.)
Avant de partir, elles prennent soin d'adresser un salut poli et général, et un petit sourire particulièrement à l'attention du domestique invalide.
Allison les arrête et leur demande de les rejoindre au marché pour prendre le temps de converser en meilleure sécurité. Elles acquiescent.
Siloé. (à Allison) "Euh... Oui bien sûr, on peut se rejoindre cet après-midi." (elle joint un clin d’œil pour lui signifier qu'elle sait où habite Blanche et pourra l'aider.)
Avant de partir, elles prennent soin d'adresser un salut poli et général, et un petit sourire particulièrement à l'attention du domestique invalide.
[Allison, j'ai ouvert un post ici pour notre rancard ]
Invité- Invité
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