[10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
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Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Irène ne savait pas quoi répondre et la douleur acheva de lui ôter la possibilité. cela dit, cette histoire de malédiction l'agaçait. Elle réussit à souffler.
- Les malédictions... ce ne sont que des excuses.
Elle ne put rien dire d'autre, oscillant presque avec l'inconscience. Elle souffla, inquiète pour le bébé. Antoine... Elle agrippa le matelas. C'était le dernier souvenir qu'elle avait d'Antoine, elle ne pouvait pas le perdre. Elle porta une main à son ventre. Grâce s'éloigna aux paroles d'Alex, comme si elle avait reçu une gifle. Elle serra les poings, le regardant avec dureté.
- Mère a raison... C'est qu'une excuse ton histoire de malédiction ! Dieu il ferait jamais ça ! Et puis moi, je suis une fille et petite mais je fais ce qu'il faut, moi !
Sans lui laisser le temps de répondre, elle fila, claquant la porte de la boutique derrière elle.
- Les malédictions... ce ne sont que des excuses.
Elle ne put rien dire d'autre, oscillant presque avec l'inconscience. Elle souffla, inquiète pour le bébé. Antoine... Elle agrippa le matelas. C'était le dernier souvenir qu'elle avait d'Antoine, elle ne pouvait pas le perdre. Elle porta une main à son ventre. Grâce s'éloigna aux paroles d'Alex, comme si elle avait reçu une gifle. Elle serra les poings, le regardant avec dureté.
- Mère a raison... C'est qu'une excuse ton histoire de malédiction ! Dieu il ferait jamais ça ! Et puis moi, je suis une fille et petite mais je fais ce qu'il faut, moi !
Sans lui laisser le temps de répondre, elle fila, claquant la porte de la boutique derrière elle.
- Spoiler:
- Direction chez Gégé alors
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Dans sa colère, née de sa frustration, Alexandre répondit à nouveau mal à Grace qui passait cependant déjà la porte :
"Évidemment ! Tu es née en bonne santé ! Une belle petite fille valide ! Va, va ! Profite de tes jambes !"
Se repliant sur lui-même, Alexandre baissa la tête, ne voulant pas voir Irène qui se tordait de douleur tout près de lui et pour laquelle il ne pouvait rien faire. Il était si lamentable. Si inutile. Un boulet. La colère et l'aigreur le reprenaient, autant dirigés vers lui-même que le reste du monde.
"Évidemment ! Tu es née en bonne santé ! Une belle petite fille valide ! Va, va ! Profite de tes jambes !"
Se repliant sur lui-même, Alexandre baissa la tête, ne voulant pas voir Irène qui se tordait de douleur tout près de lui et pour laquelle il ne pouvait rien faire. Il était si lamentable. Si inutile. Un boulet. La colère et l'aigreur le reprenaient, autant dirigés vers lui-même que le reste du monde.
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Grâce retrouva le chemin sans souci. Elle avait bonne mémoire. Sa mère s'en assurait tous les jours. Grâce marchait d'un pas rapide, s'assurant quand même qu'Allison était derrière elle. A plusieurs reprises, elle crut voir quelqu'un d'autre. Mais c'était peu et elle finit par se dire que ce n'était qu'un passant à qui il arrivait de croiser leur route. Elles arrivèrent finalement à la maison. Grâce ouvrit doucement la porte à Allison.
- Entrez, madame.
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- J'ai essayé de faire au mieux mais je n'étais pas sûre de la situation ^^" Dites moi s'il y a quelque chose d'incohérent !
Allison entra à la suite de la petite fille dans la maison familiale. Son regard chercha immédiatement sa patiente et elle se précipita vers Irène.
- Madame, madame, je m'appelle Allison, votre fille est venue me chercher pour vous aider, je suis soigneuse.
Ses yeux passaient rapidement sur Irène et sur l'environnement pour repérer ce qui pouvait la renseigner sur l'état de sa patiente.
- Il faut commencer par vous asseoir.
Il y avait une paillasse, mais elle était occupée par un jeune homme au regard sombre. Les chaises alentours feraient l'affaire dans l'immédiat. Elle commença d'attraper Irène pour la relever et l'aider à bouger, sans gestes brusques pour ne rien aggraver, espérant que la jeune femme la laisserait faire.
- Petite, approche un siège, vite, dit-elle à Grâce. Madame, essayez de me dire ce qui s'est passé et ce que vous ressentez, aussi précisément que possible.
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Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- Ca me parait très bien, Irène fait apparemment un malaise liée à sa grossesse...
Alexandre était demeuré seul avec toutes ces pensées moroses et sinistres qui l'habitaient. Recroquevillé sur lui-même, son regard fuyait Irène gisant à quelques mètres de lui. Qu'aurait-il pu faire ? Rien. Il ne pouvait rien faire. un boulet. Il n'était qu'un boulet. La phrase du cardinal résonnait dans son esprit, avec force, et lui martelait l’âme.
Quand Allison, parut, accompagnée de Grace, l’humeur d'Alexandre ne s'était pas amélioré. Il jeta un regard mauvais à la jeune femme qui s'affairait à relever Irène pour l'installer sur un siège. Le jeune homme dévisagea le spectacle avec agacement. Sur son visage se lisait une expression sinistre, semblable à celle qu'avait pu avoir le père Thierry le jour il l'avait apostrophé devant l'église. Ses traits, d'ordinaires si doux, s'étaient tendus et révélaient sans la moindre ambiguïté son lien de titillation.
D'une voix cynique, l'esclave proclama :
"Il est dommageable que le seul homme, celui qui serait susceptible d'aider soit impotent. Mon corps n'est même pas capable de se lever pour vous porter assistance.
Repoussant ses meilleurs sentiments au plus profond de lu, Alexandre toisa Irène inconsciente avec mépris. il ajouta, cynique, avec une pointe d'agressivité :
"Ne vous faites donc pas trop de soucis pour l'enfant qu'elle porte ! Après tout, quelle sera sa vie ? La souffrance, rien de plus ! La vie n'est qu'une succession de déceptions et d'échecs, liées entre eux par un soupçon d'espoir, comme si quelque chose bien pouvait réellement se passer."
Il s'interrompit puis attrapa du regard Grace, si attentive pour sa mère, et l’interpela d'un ton devenu plus doucereux :
"Dis-moi, petite Grace, tu crois que ta chère maman, va s'en sortir ? Que tout va aller bien ? Il semble qu'aujourd'hui soit le moment où tu apprennes que la vie ce n'est pas un conte de fée et les mamans, plus elles sont gentilles, plus elles souffrent."
Alexandre laissa subitement éclater un rire terrible, sinistre, se perdant dans ses émotions négatives. Sa main se posa sur son bras et releva la manche de sa tunique, dévoilant la marque de l'esclavage.
"'Regardez donc bien cela ! N'est ce pas admirable ? En voulant faire des efforts, en essayant d'être gentil, d'être loyal, de bien me comporter, voilà ce que la vie m'a donné ! Tu comprends, Grace ? Tu comprends, n'est-ce pas ? Seuls ceux qui manipulent, ceux qui agissent mal, ceux qui blessent les autres, ceux-là sont seuls récompensés. Amen !"
Là-dessus, Alexandre en conclut en se signant, comme s'il venait de réciter sa prière.
Quand Allison, parut, accompagnée de Grace, l’humeur d'Alexandre ne s'était pas amélioré. Il jeta un regard mauvais à la jeune femme qui s'affairait à relever Irène pour l'installer sur un siège. Le jeune homme dévisagea le spectacle avec agacement. Sur son visage se lisait une expression sinistre, semblable à celle qu'avait pu avoir le père Thierry le jour il l'avait apostrophé devant l'église. Ses traits, d'ordinaires si doux, s'étaient tendus et révélaient sans la moindre ambiguïté son lien de titillation.
D'une voix cynique, l'esclave proclama :
"Il est dommageable que le seul homme, celui qui serait susceptible d'aider soit impotent. Mon corps n'est même pas capable de se lever pour vous porter assistance.
Repoussant ses meilleurs sentiments au plus profond de lu, Alexandre toisa Irène inconsciente avec mépris. il ajouta, cynique, avec une pointe d'agressivité :
"Ne vous faites donc pas trop de soucis pour l'enfant qu'elle porte ! Après tout, quelle sera sa vie ? La souffrance, rien de plus ! La vie n'est qu'une succession de déceptions et d'échecs, liées entre eux par un soupçon d'espoir, comme si quelque chose bien pouvait réellement se passer."
Il s'interrompit puis attrapa du regard Grace, si attentive pour sa mère, et l’interpela d'un ton devenu plus doucereux :
"Dis-moi, petite Grace, tu crois que ta chère maman, va s'en sortir ? Que tout va aller bien ? Il semble qu'aujourd'hui soit le moment où tu apprennes que la vie ce n'est pas un conte de fée et les mamans, plus elles sont gentilles, plus elles souffrent."
Alexandre laissa subitement éclater un rire terrible, sinistre, se perdant dans ses émotions négatives. Sa main se posa sur son bras et releva la manche de sa tunique, dévoilant la marque de l'esclavage.
"'Regardez donc bien cela ! N'est ce pas admirable ? En voulant faire des efforts, en essayant d'être gentil, d'être loyal, de bien me comporter, voilà ce que la vie m'a donné ! Tu comprends, Grace ? Tu comprends, n'est-ce pas ? Seuls ceux qui manipulent, ceux qui agissent mal, ceux qui blessent les autres, ceux-là sont seuls récompensés. Amen !"
Là-dessus, Alexandre en conclut en se signant, comme s'il venait de réciter sa prière.
- Spoiler:
- Voilà... Alex continue à foutre la merde et faire du caca bien nerveux T____T
Si vous avez envie de lui foutre claque, mental ou physique, vous gênez pas
Et si vous voulez essayer de le ramener, un petit indice, il faut invoquer le souvenir de son papa
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- C'est super Allison, t'inquiète ^^ Normalement, ce n'est qu'un malaise au cause du surmenage, des émotions, toussa... donc devrait pas y avoir quelques chose de trop grave
Irène avait papillonné des paupières durant le temps où Grâce était partie. Par inquiétude et surtout parce qu'elle craignait qu'en s'endormant, elle ne pourrait plus protéger son petit. La douleur était toujours là, accompagnée d'une nausée qui ne voulait pourtant pas sortir. Aussi fut-elle soulagé de voir sa petite fille rentrer. Avec quelqu'un de plus qui, au vu de sa besace, devait savoir soigner. Irène hocha la tête lorsqu'Allison vint vers elle.
- Merci... merci beaucoup. (se tournant vers Grâce) Bravo ma chérie...
La petite hocha la tête, les larmes encore aux yeux. La gentille dame Allison saurait sans doute aider sa mère. Elle fit alors tout ce qu'elle lui disait, à commencer par apporter le siège de derrière le comptoir. Irène quant à elle s'appuya sur Allison, tout en essayant de lui faciliter la tâche en glissant vers la chaise. C'est alors qu'elle entendit Alexandre. Le ressentiment dû à sa fatigue, son angoisse et l'inquiétude qui l'avait saisi jusqu'à voir Grâce revenir prirent le dessus sur sa bienveillance. Que croyait-il ? Qu'elle avait été heureuse toute sa vie ? Qu'elle n'avait pas perdu un mari ? Qu'elle n'avait pas deux, bientôt trois enfants à élever, dont un que son père ne serrerait jamais dans ses bras ? Que son jeune frère ne lui manquait pas alors que son frère le plus détesté était tout près ?
- Ça suffit Alexandre, tais-toi. Tu as assez pris ton cas pour une généralité aujourd'hui. Si tu veux rester dans cette maison, respecte au moins le travail de cette dame.
Elle jeta d'ailleurs un regard désolé à Allison. Elle préféra s'employer à répondre à ses questions.
- J'ai eu un instant d'étourdissement... une douleur au ventre et des nausées aussi, mais sans vomissement. Cela m'a déjà pris hier, avec quelques maux de tête. Je pense que c'est à cause de l'agitation des derniers jours... je ne me suis rendue compte qu'hier que j'étais enceinte... sans doute de quatre mois environ.
Grâce pendant ce temps-là s'était reculée un peu, pour que la gentille dame puisse faire son travail. Elle entendit alors Alexandre. Elle essaya un moment de l'ignorer. Elle était fâchée contre lui et puis, il n'avait même pas essayé d'aider un peu sa mère en son absence. Seulement, les paroles d'Alexandre lui firent frissonner, surtout lorsqu'il commença à rire comme un méchant sorcier. Elle se retourna vers lui en tapant du pied.
- T'es méchant ! Et tu sais rien ! C'est pas vrai ce que tu dis ! Toi tu as encore une mère et un père, même une tante que tu veux pas croire ! Moi j'ai plus mon père, je connais même pas mon oncle Paul, oncle Joseph il est tout le temps parti et oncle Matthieu est méchant ! Toi tu as un père qui est tout le temps là pour toi et Tristan et tu te plains ? Je suis sûre qu'ils ont honte de toi et c'est bien fait, parce que tu es le plus horrible !
Sur ces paroles, elle fila plus près d'Allison, soucieuse d'aller vers ceux qui étaient le plus gentils.
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Lucrezia arriva non loin de la maison.
C'était modeste. Elle inclina la tête sur le côté.
Au rez-de-chaussée, les vitrines s'ouvraient sur la boutique. En regardant d'aussi loin, Lucrezia apercevait mal l'intérieur. Le plafond lui semblait haut, l'étage réduit. Ce n'était ni le dénuement ni le luxe. Il lui vint le mot d'honnêteté. Cela la surprit : le destin ne se jouait-il pas, selon son habitude, au faîte de la gloire, ou dans le fond d'un trou misérable, et jamais sur le barreau du milieu de l'échelle, où tout était si bien réglé, dans le quotidien irrémédiable, qu'il n'y survenait rien ? Un sourire tordit la face de la Sibylle. Il fallait utiliser l'œil intérieur.
Ces deux jours sans manger rattrapèrent Lucrezia. Lorsqu'elle s'effondra face à la maison, le dos sur le mur, la soif doubla la faim. Elle apprécia l'ombre de la toiture, les injures d'un voiturier, l'indifférence environnante. Elle ferma les yeux.
C'était modeste. Elle inclina la tête sur le côté.
Au rez-de-chaussée, les vitrines s'ouvraient sur la boutique. En regardant d'aussi loin, Lucrezia apercevait mal l'intérieur. Le plafond lui semblait haut, l'étage réduit. Ce n'était ni le dénuement ni le luxe. Il lui vint le mot d'honnêteté. Cela la surprit : le destin ne se jouait-il pas, selon son habitude, au faîte de la gloire, ou dans le fond d'un trou misérable, et jamais sur le barreau du milieu de l'échelle, où tout était si bien réglé, dans le quotidien irrémédiable, qu'il n'y survenait rien ? Un sourire tordit la face de la Sibylle. Il fallait utiliser l'œil intérieur.
Ces deux jours sans manger rattrapèrent Lucrezia. Lorsqu'elle s'effondra face à la maison, le dos sur le mur, la soif doubla la faim. Elle apprécia l'ombre de la toiture, les injures d'un voiturier, l'indifférence environnante. Elle ferma les yeux.
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Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- Eh bien ! Vaillante Allison qui va devoir gérer une femme fébrile, une cliente évanouie devant la maison pour cause de faim, et un esclave hystérique
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- Et bonus point : un esclave hystérique qui ressemble au père Thierry qui l'a agressée
C'est une bonne première journée pour l'ouverture de sa boutique
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- Cette hécatombe Haha XD Ca met Allie dans le bain, remarquez
Allison fronça les sourcils et se redressa, sans délaisser sa patiente de son soutien, pour regarder le garçon qui parlait depuis sa paillasse. Il parlait beaucoup et fort, et exprimait beaucoup de méchanceté et de souffrance. Grâce, puisque c'était le nom de la petite fille, comme le comprit rapidement Allie, s'énerva contre lui avant de se réfugier un peu près de la soigneuse. Surprise d'être la personne vers qui on se tourne, Allison resta interdite un instant.
Irène lui parla de ses maux, et la soigneuse se concentra bien vite à nouveau. Mmh, du souci et de l'agitation, alors qu'elle était enceinte : pas besoin d'être trop qualifié pour comprendre ce qui c'était passé, et d'ailleurs Irène en avait conscience elle-même.
- Il semblerait qu'il vous faille du repos, en effet, conclut également Allison. Je vais quand même vous examiner correctement pour m'assurer qu'il n'y ait aucun autre problème, et il faudrait qu'une accoucheuse plus qualifiée que moi vienne vérifier l'état du bébé.
Il y eut un bruit un peu sourd à l'extérieur. Allie, qui avait été entraînée à entendre avec beaucoup d'attention pour ses missions furtives, dans son école particulière, tiqua en le relevant.
- Grâce, tu peux aller voir devant la maison, s'il y a quelqu'un ? demanda-t-elle fermement en essayant de voir l'extérieur avec soupçon. Madame, est-ce que vous avez un lit dans lequel vous pouvez vous installer ? Il faudrait aussi beaucoup de coussins pour que vous ne soyez pas complètement allongée, pour relever votre dos.
Allison ignorait sciemment et complètement Alexandre. Elle aurait tout le temps de discuter avec lui après avoir examiné Irène. Et puis elle ne voulait pas se déconcentrer ; il y avait quelque chose dans le visage du garçon qui lui rappelait quelqu'un, mais elle n'arrivait pas encore à mettre la main dessus, et elle n'avait pas le loisir d'être distraite.
Irène lui parla de ses maux, et la soigneuse se concentra bien vite à nouveau. Mmh, du souci et de l'agitation, alors qu'elle était enceinte : pas besoin d'être trop qualifié pour comprendre ce qui c'était passé, et d'ailleurs Irène en avait conscience elle-même.
- Il semblerait qu'il vous faille du repos, en effet, conclut également Allison. Je vais quand même vous examiner correctement pour m'assurer qu'il n'y ait aucun autre problème, et il faudrait qu'une accoucheuse plus qualifiée que moi vienne vérifier l'état du bébé.
Il y eut un bruit un peu sourd à l'extérieur. Allie, qui avait été entraînée à entendre avec beaucoup d'attention pour ses missions furtives, dans son école particulière, tiqua en le relevant.
- Grâce, tu peux aller voir devant la maison, s'il y a quelqu'un ? demanda-t-elle fermement en essayant de voir l'extérieur avec soupçon. Madame, est-ce que vous avez un lit dans lequel vous pouvez vous installer ? Il faudrait aussi beaucoup de coussins pour que vous ne soyez pas complètement allongée, pour relever votre dos.
Allison ignorait sciemment et complètement Alexandre. Elle aurait tout le temps de discuter avec lui après avoir examiné Irène. Et puis elle ne voulait pas se déconcentrer ; il y avait quelque chose dans le visage du garçon qui lui rappelait quelqu'un, mais elle n'arrivait pas encore à mettre la main dessus, et elle n'avait pas le loisir d'être distraite.
Invité- Invité
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- Ouais effectivement la pauvre a fort à gérer
La colère et la mauvaise humeur collaient trop à l'âme d'Alexandre pour que celui-ci puisse se calmer à l'intervention d’Irène. Même sa menace lui faisait aucun effet. A quoi cela servait de rester ? De toute façon, il n'apporterait aucune inutiluté. Un boulet. Son frère cardinal le lui avait bien diit et il avait entièrement raison. Il ne savait même pas se lever de ce lit. Il n'avait rien pu faire pour empêcher Tristan de partir, pour rattraper Irène dans son malaise, pour aller chercher de l'aide.. A quoi bon s'entêtait de le garder ? il ne rapporterait jamais rien, sauf des ennuis.
Il répondit ainsi à Irène avec le même cynisme :
"Faites-vous donc plaisir et débarrassez-vous de moi ! N'avez-vous pas entendu votre frère, ce cher cardinal ? Je suis un boulet ! La forme est brutale mais cet homme a au moins le mérite de poser les bons mots sur une situation. Cessez donc de vous voiler la face : je suis aussi utile dans une maison qu'une paire de chaussure à un cul-de-jatte ! Qui plus est, j'attire les ennuis. je vous l'avais dit mais vous ne vouliez point me croire... Vous auriez été plus inspiré de le laisser à la rue dans le froid et la faim, c'était la meilleure place pour un boulet aussi inutile que je le suis."
Alexandre garda le silence ensuite, refermé sur lui-même, pendant qu'Allison s'occupait d'Irène et essayait de comprendre les causes de son malaise. on ne s'intéressait pas à lui et cela lui convenait pas. Qu'on l'oublie ! Qu'on le laisse s'effacer ! Il en avait assez de devoir continuellement relever la tête et de paraitre brave. Son regard se perdit dans le cou, contemplant le mur triste face à lui. Pourquoi était-il né ? Quel Dieu cruel avait-il choisi de lui prêter vie si cela était pour lui faire endurer tant de souffrances. Brusquement, les cris de colère de Grace l’agressèrent. Elle vomissait son écœurement pour lui. Il haussa les épaules, blasé.
"Tu me détestes ? Je suis horrible ? Tant mieux. je ne mérite pas mieux. Je ne suis qu'un boulet et les boulets ne devraient pas être aimés. Ils pénalisent les autres, les retardent, leur attirent des ennuis.. C'est mieux pour tout le monde s'ils se mettent enfin à me détester. Ils pourront enfin avancer et aller mieux."
Son intonation avait perdu de son agressivité et de son cynisme. Il ressortait de lui une image de marionnette désarticulée dont les fils avaient été brisés.
Soudain, un bruit sourd de l'extérieur lui parvint et le fit légèrement réagir. Que se passait-il encore ? A tous les coups, cela allait lui retomber dessus.
Il répondit ainsi à Irène avec le même cynisme :
"Faites-vous donc plaisir et débarrassez-vous de moi ! N'avez-vous pas entendu votre frère, ce cher cardinal ? Je suis un boulet ! La forme est brutale mais cet homme a au moins le mérite de poser les bons mots sur une situation. Cessez donc de vous voiler la face : je suis aussi utile dans une maison qu'une paire de chaussure à un cul-de-jatte ! Qui plus est, j'attire les ennuis. je vous l'avais dit mais vous ne vouliez point me croire... Vous auriez été plus inspiré de le laisser à la rue dans le froid et la faim, c'était la meilleure place pour un boulet aussi inutile que je le suis."
Alexandre garda le silence ensuite, refermé sur lui-même, pendant qu'Allison s'occupait d'Irène et essayait de comprendre les causes de son malaise. on ne s'intéressait pas à lui et cela lui convenait pas. Qu'on l'oublie ! Qu'on le laisse s'effacer ! Il en avait assez de devoir continuellement relever la tête et de paraitre brave. Son regard se perdit dans le cou, contemplant le mur triste face à lui. Pourquoi était-il né ? Quel Dieu cruel avait-il choisi de lui prêter vie si cela était pour lui faire endurer tant de souffrances. Brusquement, les cris de colère de Grace l’agressèrent. Elle vomissait son écœurement pour lui. Il haussa les épaules, blasé.
"Tu me détestes ? Je suis horrible ? Tant mieux. je ne mérite pas mieux. Je ne suis qu'un boulet et les boulets ne devraient pas être aimés. Ils pénalisent les autres, les retardent, leur attirent des ennuis.. C'est mieux pour tout le monde s'ils se mettent enfin à me détester. Ils pourront enfin avancer et aller mieux."
Son intonation avait perdu de son agressivité et de son cynisme. Il ressortait de lui une image de marionnette désarticulée dont les fils avaient été brisés.
Soudain, un bruit sourd de l'extérieur lui parvint et le fit légèrement réagir. Que se passait-il encore ? A tous les coups, cela allait lui retomber dessus.
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- Sérieux Alexandre Mais que quelqu'un lui mette une gifle là
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- Je l'ai dit de lui foutre une baffe, qu'elle soit mentale ou physique.. mais personne semble vouloir le faire
et vu ce qu'Alex vient de lâcher, le terme boulet.. Irène va avoir envie surtout de farpper son frangin
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Sur Alexandre:
- Je suis admirative de ta façon de jouer Alexandre. En général, les personnages les plus équivoques sont mes préférés. Ils ne font ni le bien ni le mal ; ils suivent le fil de l'existence et trempent tantôt dans l'un, tantôt dans l'autre. Afin d'avoir cet aspect-là, j'ai choisi la folie. Mais ton choix du personnage influençable et impulsif me paraît beaucoup plus subtil. Comme joueurs, les gens sont plutôt hostiles, j'imagine, à l'idée de faire un personnage influençable ; en fait, c'est une excellente idée !
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Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- Wow.. merci beaucoup du compliment, cela me touche beaucoup
Mais c'est en partie grâce à toi que le petit Alex a pu s'orienter vers cette voie en faisant une rencontre pas des plus recommandables mais tu as raison, c'est très intéressant à jouer et à réfléchir à se actions vu qu'il n'agit essentiellement qu'en fonction de ses émotions.
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- On charrie Alex mais oui, il est très chouette comme perso ! Dyonis est plutôt cool aussi pour la même raison, dans le genre influençable et plein de contradictions. J'ai pour ma part tendance à jouer également des caractères assez proches de celui de Lucrezia, marqués comme elle mais à degré moindre par une forme de perchitude -- mystique et esthète pour Tristan, intellectuelle et rigide pour Jérémie, buté et teigneux à l'excès pour Lénius Faudrait que j'essaie à l'occasion d'écrire des personnages moins fortes têtes.
On pollue complètement le RP là, déso Si vous voulez on poursuit cette conversation dans le flood ?
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
- Spoiler:
- Discussion intéressante oui. Je me suis permis d'ouvrir un sujet flood afin de la poursuivre
et de m'incruster
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Irène entendit ce qu'elle redoutait. Du repos. Mais elle devait bien faire tourner la boutique pour nourrir ses enfants. Elle soupira. Les paroles d'Alex la fatiguait. Grâce avait mille fois raison, il ne connaissait rien à la vie et s'effondrait déjà. Et quand son père ou elle ne sera plus là. Curieusement, le mot mort lui vint sans alternative. Elle avait l'impression d'entendre un enfant qui venait juste de comprendre que le monde était injuste. Elle détourna la tête. S'il en rajoutait encore, elle avait peur de se laisser emporter à le rendre à son père. Si on devait le plaindre lui, que dire d'elle avec quelqu'un qui avait cinq fois l'âge de Grâce sans avoir un tiers de sa connaissance sur le monde ? Grâce elle non plus n'écoutait plus. Elle avait l'impression d'entendre de nouveau son père lorsqu'il rentrait un mauvais voyage et qu'il s'énervait sur sa mère alors que ce n'était pas de sa faute.
Irène se tourna vers Allison.
- Faites donc... Vous m'avez pourtant l'air déjà bien qualifiée. Peut-être pensez-vous à certaines de vos collègues en particulier ?
Grâce quant à elle alla vite s'acquitter de la mission que lui confiait Allison. Elle sortit et découvrit la dame qui était avec elle dans la boutique. Elle paniqua en la voyant par terre.
- Madame ? Madame, ça va ? Je suis désolée, j'aurais dû vous laisser passer...
Ne sachant que faire, la petite resta près de Lucrezia, hésitant à appeler Allison. Irène pour sa part ne voyait rien de la rue mais plissa les yeux au mot lit. Mais elle n'avait pas le choix.
- Nous pouvons aller en haut .. Ma chambre y est. Pensez-vous que je devrais y rester là journée entière.
Irène se tourna vers Allison.
- Faites donc... Vous m'avez pourtant l'air déjà bien qualifiée. Peut-être pensez-vous à certaines de vos collègues en particulier ?
Grâce quant à elle alla vite s'acquitter de la mission que lui confiait Allison. Elle sortit et découvrit la dame qui était avec elle dans la boutique. Elle paniqua en la voyant par terre.
- Madame ? Madame, ça va ? Je suis désolée, j'aurais dû vous laisser passer...
Ne sachant que faire, la petite resta près de Lucrezia, hésitant à appeler Allison. Irène pour sa part ne voyait rien de la rue mais plissa les yeux au mot lit. Mais elle n'avait pas le choix.
- Nous pouvons aller en haut .. Ma chambre y est. Pensez-vous que je devrais y rester là journée entière.
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Lorsqu'elle entendit la voix, elle sut (sans rouvrir les yeux) qu'il s'agissait de la fillette. Elle ne comprit pas ses mots, mais sourit vaguement dans sa léthargie.
Lucrezia avait consommé l'essentiel de sa force en ouvrant l'espace de confrontation. Les deux jours sans boire ni manger l'avaient achevée. Elle eut le sentiment qu'elle ne se relèverait pas seule ; et son esprit trouva, de nouveau, l'ombre du Second dans l'espace de confrontation, les flammes sur le manoir de la place et la danse inutile de douze cristaux de forme et de taille identiques.
Lucrezia avait consommé l'essentiel de sa force en ouvrant l'espace de confrontation. Les deux jours sans boire ni manger l'avaient achevée. Elle eut le sentiment qu'elle ne se relèverait pas seule ; et son esprit trouva, de nouveau, l'ombre du Second dans l'espace de confrontation, les flammes sur le manoir de la place et la danse inutile de douze cristaux de forme et de taille identiques.
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Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
N'ayant aucune intention de perdre son temps avec le gamin désespéré aux plaintes bien trop dramatiques à son goût, Allison continua d'ignorer complètement Alexandre. Elle avait bien tiqué à quelques propos, et s'était même dit qu'il pourrait être une recrue intéressante... s'il apprenait à arrêter de se plaindre. Mais elle ne lui parlerait que lorsqu'elle n'aurait plus de patiente et de public, et pour cela, il fallait commencer par mettre Irène au lit... et gérer une dame dehors ?
- Grâce, s'il y a quelqu'un à l'extérieur qui se sent mal et que tu ne peux pas l'aider à la faire entrer, cria un peu Allison à l'intention de la gamine -Madame, on va monter dans votre chambre, disait-elle en alternance à Irène et en parlant moins fort. Apporte-lui un coussin ou un tissu pour mettre doucement sous sa tête et assure-toi qu'elle soit à l'ombre ! -appuyez-vous sur moi si vous avez besoin... -Grâce, j'arrive dans quelques instants !
Eh oui, avec deux patiente actuelles, le jeune homme tourmenté attendrait son tour.
Allison aida donc Irène à gagner son lit. Elle pouvait deviner le malaise de la mère, qui n'avait certainement pas le luxe de rester allongée trop longtemps si elle voulait continuer de nourrir sa famille, et de se nourrir elle même si elle ne voulait pas perdre le bébé.
- Ecoutez, restez tranquille aussi longtemps que vous pourrez, c'est toujours ce qu'il y aura de mieux pour votre état. Je ne vous obligerai à rien, et je pense que connaissez un peu les risques et conséquences de l'agitation sur une grossesse; vous savez que c'est un risque pour la bonne santé de votre bébé, mais vous savez aussi que de nombreux enfants naissent de mères qui n'ont pas été plus confortables et tranquilles, alors faites ce que vous décidez. Je ne suis pas un docteur qui vous donnera des ordres, même, prétendument, "pour votre bien". Vous êtes une adulte responsable, après tout.
Ah mais oui, Allison, elle n'était pas du genre à aimer en recevoir, des ordres, et elle avait la présence d'esprit de ne pas en imposer aux autres. Et puis, au bout d'un moment, chacun.e devait prendre un peu son autonomie et ses responsabilités, aussi. Elle avait toujours abhorré ces médecins et prêtres qui commandaient ainsi à leurs patients sous prétexte d'avoir une science supérieure. Et bien pas elle. Elle, elle disait aux gens ce qui les attendait, et les gens se débrouillaient.
- Je vous conseillerais tout de même d'envoyer chercher une soigneuse qui a plus l'habitude et l'expérience des grossesses que moi. Vous devez bien en connaître une dans les environs ? Je vais voir Grâce, vérifier que la personne devant n'a rien, et puis je vous laisserai tranquille. Je verrai aussi si je peux aider le jeune homme à remarcher, ça pourrait vous être utile d'avoir quelqu'un de plus qui peut se débrouiller dans la maison, j'imagine.
Allie redescendit assez vite, peu avide de se lancer dans de longues conversations, et aida Grâce à transporter la belle jeune femme élégante d'un peu plus tôt à l'intérieur. Elle avait beau être belle, Allison essayait de comprendre ce qu'elle faisait là. La dernière fois qu'elle l'avait vue, c'était à la boutique. Elle les aurait suivies ?
Après un premier examen rapide et de surface, voyant qu'il n'y avait de blessures apparentes, la soigneuse se contenta d'abord de tenter le classique "sels sous le nez" pour réveiller les sens, et ramener l'inconsciente à la "vie".
- Grâce, s'il y a quelqu'un à l'extérieur qui se sent mal et que tu ne peux pas l'aider à la faire entrer, cria un peu Allison à l'intention de la gamine -Madame, on va monter dans votre chambre, disait-elle en alternance à Irène et en parlant moins fort. Apporte-lui un coussin ou un tissu pour mettre doucement sous sa tête et assure-toi qu'elle soit à l'ombre ! -appuyez-vous sur moi si vous avez besoin... -Grâce, j'arrive dans quelques instants !
Eh oui, avec deux patiente actuelles, le jeune homme tourmenté attendrait son tour.
Allison aida donc Irène à gagner son lit. Elle pouvait deviner le malaise de la mère, qui n'avait certainement pas le luxe de rester allongée trop longtemps si elle voulait continuer de nourrir sa famille, et de se nourrir elle même si elle ne voulait pas perdre le bébé.
- Ecoutez, restez tranquille aussi longtemps que vous pourrez, c'est toujours ce qu'il y aura de mieux pour votre état. Je ne vous obligerai à rien, et je pense que connaissez un peu les risques et conséquences de l'agitation sur une grossesse; vous savez que c'est un risque pour la bonne santé de votre bébé, mais vous savez aussi que de nombreux enfants naissent de mères qui n'ont pas été plus confortables et tranquilles, alors faites ce que vous décidez. Je ne suis pas un docteur qui vous donnera des ordres, même, prétendument, "pour votre bien". Vous êtes une adulte responsable, après tout.
Ah mais oui, Allison, elle n'était pas du genre à aimer en recevoir, des ordres, et elle avait la présence d'esprit de ne pas en imposer aux autres. Et puis, au bout d'un moment, chacun.e devait prendre un peu son autonomie et ses responsabilités, aussi. Elle avait toujours abhorré ces médecins et prêtres qui commandaient ainsi à leurs patients sous prétexte d'avoir une science supérieure. Et bien pas elle. Elle, elle disait aux gens ce qui les attendait, et les gens se débrouillaient.
- Je vous conseillerais tout de même d'envoyer chercher une soigneuse qui a plus l'habitude et l'expérience des grossesses que moi. Vous devez bien en connaître une dans les environs ? Je vais voir Grâce, vérifier que la personne devant n'a rien, et puis je vous laisserai tranquille. Je verrai aussi si je peux aider le jeune homme à remarcher, ça pourrait vous être utile d'avoir quelqu'un de plus qui peut se débrouiller dans la maison, j'imagine.
Allie redescendit assez vite, peu avide de se lancer dans de longues conversations, et aida Grâce à transporter la belle jeune femme élégante d'un peu plus tôt à l'intérieur. Elle avait beau être belle, Allison essayait de comprendre ce qu'elle faisait là. La dernière fois qu'elle l'avait vue, c'était à la boutique. Elle les aurait suivies ?
Après un premier examen rapide et de surface, voyant qu'il n'y avait de blessures apparentes, la soigneuse se contenta d'abord de tenter le classique "sels sous le nez" pour réveiller les sens, et ramener l'inconsciente à la "vie".
Invité- Invité
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Alors que l'esprit d'Alexandre continuait de se languir, parasité par le fardeau de la culpabilité et l'agacement, le jeune homme prêtait malgré tout attention à ce qui se déroulait dans la pièce. Il écoutait d'une oreille distraite les conseils que recommandait la guérisseuse. Elle évoquait aussi une soigneuse. Une soigneuse. Il en connaissait bien une. Une excellente qui savait à la fois protéger la mère et l’enfant.
"Il y a la meilleure accoucheuse de la ville qui loge sur la rue de la Ferronnerie Elle est.... excellente. Elle a sauvé ma mère en me mettant au monde il y a plus de vingt ans. Les premières qui étaient venus avaient pourtant certifié que nous mourrions tous deux. Elle, elle a réussi un miracle. Elle a même détecté que ma mère avait un problème, qu'elle ne pouvait mettre un enfant au monde sans risquer sa vie, qu'une seconde grossesse la tuerait."
Alors que la guérisseuse se dirigeait vers l'extérieur retrouver Grace auprès de la personne évanouie, Alexandre attrapa ses béquilles et réussit à se lever au prix de longs et douloureux efforts. La colère et le ressentiment s'étaient effacés. Il y avait quelque chose qu'il pouvait faire. Il y avait quelque chose pour laquelle il serait utile.
"Je vais aller la chercher."
Lentement, Alexandre traversa la pièce et finit par approcher de al porte quand de celle-ci surgit la guérisseuse qui ramenait une femme inconscient, aidée comme celle-ci le pouvait de la petite Grace. Cette femme.... Alexandre en fut tétanisé. Cette femme était...Le visage livide, les traits d'Alexandre se tirèrent. il serra ses béquilles pour conserver son calme. Ne pas entrer en colère. Son nouveau statut social ne lui permettait pas. il ne pouvait pas aller chercher le guet et la dénoncer. Il devait faire autrement. Mais en priorité, une chose importante était à faire.
Alexandre posa une de ses béquilles au mur puis s'avança pour saisir d'une poigne ferme le bras de Grace et la tirer en arrière. D'une voix sévère, il la commanda :
"Ne t'approche pas d'elle. Jamais, Grace, jamais ! Cette femme est... dangereuse. Cours à l'église ! Tout de suite ! Sans te retourner ! Je veux que tu y restes jusqu'au moment le père Thierry te verras. Explique-lui tout et il comprendra. Il saura. Pars maintenant ! Vite !"
Il la relâcha puis la poussa en direction de la porte. Qu'elle se dépêche ! Cette enfant ne devait pas rester là ! Pas avec un tel démon avec eux !
Peu après, Alexandre se tourna vers la guérisseuse et ajouta, essayant de paraitre humble :
"Je sais que j'ai l'air étrange.. Je le suis sûrement. Mais cette femme.. Je vous supplie, madame, faites-moi confiance. Cette femme... Elle aurait pu tuer des centaines d'enfants, des centaines de petites Grace, des centaines de bébés, des centaines de petits Ludovic... Toutes ces vies prises par le feu, elle doit en être punie ! Faites-la rentrer dans cette maison pour ne plus la laisser ressortir libre ! Lions-lui les mains et les pieds ! Vous pourrez ensuite l'examiner et la soigner. Mais par pitié, ne la laissez pas libre ! Songez à toutes les victimes qu'elle pourrait faire si elle recouvre sa liberté !"
"Il y a la meilleure accoucheuse de la ville qui loge sur la rue de la Ferronnerie Elle est.... excellente. Elle a sauvé ma mère en me mettant au monde il y a plus de vingt ans. Les premières qui étaient venus avaient pourtant certifié que nous mourrions tous deux. Elle, elle a réussi un miracle. Elle a même détecté que ma mère avait un problème, qu'elle ne pouvait mettre un enfant au monde sans risquer sa vie, qu'une seconde grossesse la tuerait."
Alors que la guérisseuse se dirigeait vers l'extérieur retrouver Grace auprès de la personne évanouie, Alexandre attrapa ses béquilles et réussit à se lever au prix de longs et douloureux efforts. La colère et le ressentiment s'étaient effacés. Il y avait quelque chose qu'il pouvait faire. Il y avait quelque chose pour laquelle il serait utile.
"Je vais aller la chercher."
Lentement, Alexandre traversa la pièce et finit par approcher de al porte quand de celle-ci surgit la guérisseuse qui ramenait une femme inconscient, aidée comme celle-ci le pouvait de la petite Grace. Cette femme.... Alexandre en fut tétanisé. Cette femme était...Le visage livide, les traits d'Alexandre se tirèrent. il serra ses béquilles pour conserver son calme. Ne pas entrer en colère. Son nouveau statut social ne lui permettait pas. il ne pouvait pas aller chercher le guet et la dénoncer. Il devait faire autrement. Mais en priorité, une chose importante était à faire.
Alexandre posa une de ses béquilles au mur puis s'avança pour saisir d'une poigne ferme le bras de Grace et la tirer en arrière. D'une voix sévère, il la commanda :
"Ne t'approche pas d'elle. Jamais, Grace, jamais ! Cette femme est... dangereuse. Cours à l'église ! Tout de suite ! Sans te retourner ! Je veux que tu y restes jusqu'au moment le père Thierry te verras. Explique-lui tout et il comprendra. Il saura. Pars maintenant ! Vite !"
Il la relâcha puis la poussa en direction de la porte. Qu'elle se dépêche ! Cette enfant ne devait pas rester là ! Pas avec un tel démon avec eux !
Peu après, Alexandre se tourna vers la guérisseuse et ajouta, essayant de paraitre humble :
"Je sais que j'ai l'air étrange.. Je le suis sûrement. Mais cette femme.. Je vous supplie, madame, faites-moi confiance. Cette femme... Elle aurait pu tuer des centaines d'enfants, des centaines de petites Grace, des centaines de bébés, des centaines de petits Ludovic... Toutes ces vies prises par le feu, elle doit en être punie ! Faites-la rentrer dans cette maison pour ne plus la laisser ressortir libre ! Lions-lui les mains et les pieds ! Vous pourrez ensuite l'examiner et la soigner. Mais par pitié, ne la laissez pas libre ! Songez à toutes les victimes qu'elle pourrait faire si elle recouvre sa liberté !"
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Grâce se trouvait un peu démunie. Heureusement, Allison lui dit quoi faire. Elle rentra dans la maison et, sans un regard pour Alexandre, prit sans ménagement la couverture de Tristan et un oreiller. Elle court ensuite dehors pour aider la dame. Elle fait tout ce qu'Allison dit sans se tromper.
- Dites vous m'entendez ? Vous voulez quelques chose ?
Pendant ce temps, Irène remercie Allison d'un geste de la tête. Elle se sent déjà un peu mieux. Elle fut néanmoins surprise d'entendre Alexandre ouvrir la bouche pour cette fois être agréable. Irène ne lui prêta pas beaucoup d'attention et se centra sur Allison.
Je vais essayer de rester assise dans les jours qui suivent. Cela devrait calmer les douleurs. Enfin je l'espère. Le docteur Ménard me le disait souvent. Je compte lui demander prochainement de venir. Il a présidé à mes deux précédents accouchements, il en saura certainement davantage. je vous remercie de votre aide et d'être venu aussi vite. Ne vous occupez pas de moi, je crois que je commence déjà à aller mieux.
Elle resta sagement dans le lit, elle redescendrait plus tard. Pendant ce temps, Grâce vit Alexandre sortir. Qu'est-ce qu'il faisait debout ? Elle en vint à penser qu'il avait menti, même s'il avait quand même l'air d'avoir mal. Elle aurait voulu l'ignorer mais se fit tirer en arrière. Elle regarda méchamment Alexandre. Comment il osait ? Elle croyait qu'il n'en avait rien à faire. Elle retira son bras aussi violemment que quand il l'a prise.
- T'as rien à me dire ! J'ai pas à t'obéir, tu n'es rien du tout pour moi ! La dame est gentille, elle m'a laissée passer d'abord à la boutique, tu dis n'importe quoi ! Elle est blessée d'abord et les gens évanouis, ils font rien de dangereux !
Encore une fois, elle alla du côté d'Allison, regardant si la dame se réveillait.
- Dites vous m'entendez ? Vous voulez quelques chose ?
Pendant ce temps, Irène remercie Allison d'un geste de la tête. Elle se sent déjà un peu mieux. Elle fut néanmoins surprise d'entendre Alexandre ouvrir la bouche pour cette fois être agréable. Irène ne lui prêta pas beaucoup d'attention et se centra sur Allison.
Je vais essayer de rester assise dans les jours qui suivent. Cela devrait calmer les douleurs. Enfin je l'espère. Le docteur Ménard me le disait souvent. Je compte lui demander prochainement de venir. Il a présidé à mes deux précédents accouchements, il en saura certainement davantage. je vous remercie de votre aide et d'être venu aussi vite. Ne vous occupez pas de moi, je crois que je commence déjà à aller mieux.
Elle resta sagement dans le lit, elle redescendrait plus tard. Pendant ce temps, Grâce vit Alexandre sortir. Qu'est-ce qu'il faisait debout ? Elle en vint à penser qu'il avait menti, même s'il avait quand même l'air d'avoir mal. Elle aurait voulu l'ignorer mais se fit tirer en arrière. Elle regarda méchamment Alexandre. Comment il osait ? Elle croyait qu'il n'en avait rien à faire. Elle retira son bras aussi violemment que quand il l'a prise.
- T'as rien à me dire ! J'ai pas à t'obéir, tu n'es rien du tout pour moi ! La dame est gentille, elle m'a laissée passer d'abord à la boutique, tu dis n'importe quoi ! Elle est blessée d'abord et les gens évanouis, ils font rien de dangereux !
Encore une fois, elle alla du côté d'Allison, regardant si la dame se réveillait.
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Alexandre pâlit devant la révolte de Grace. Elle ne se laissait pas faire. Elle ne voulait pas s'en aller.
"Grace...."
Sa tête se baissa, ressentant un profond désespoir, et la tristesse se reflétait sur son visage. Comment lui transmettre sa peur ? Son inquiétude ?
"Grace, elle est vraiment dangereuse. Cette femme... Cette femme a mis le feu au presbytère du père Thierry et il y aurait pu ya avoir beaucoup de morts si les soldats n'avaient pas réagi à temps. Cette femme est imprévisible. Nous devons impérativement la neutraliser avant de la soigner. Autrement... Autrement..."
Ses mains se mirent à trembler autour de la béquille sur laquelle il s’appuyait. Dans son esprit repassait les flammes qui avaient dû envelopper le presbytère et qui auraient pu engloutir le quartier dans son intégralité.
"Autrement, Grace, des enfants pourraient mourir. Songes-y. Cette femme a allumé un incendie. Elle peut en allumer encore un autre. Un incendie qui pourrait faire des morts, beaucoup de morts. Dans chaque maison, dans cette ville, il y a au moins un ébé, un bébé comme Ludovic. Tu veux tous les condamner pour protéger cette femme que tu crois connaitre ? Tu es prête à sacrifier le sort de bébés innocents pour cette femme ?"
"Grace...."
Sa tête se baissa, ressentant un profond désespoir, et la tristesse se reflétait sur son visage. Comment lui transmettre sa peur ? Son inquiétude ?
"Grace, elle est vraiment dangereuse. Cette femme... Cette femme a mis le feu au presbytère du père Thierry et il y aurait pu ya avoir beaucoup de morts si les soldats n'avaient pas réagi à temps. Cette femme est imprévisible. Nous devons impérativement la neutraliser avant de la soigner. Autrement... Autrement..."
Ses mains se mirent à trembler autour de la béquille sur laquelle il s’appuyait. Dans son esprit repassait les flammes qui avaient dû envelopper le presbytère et qui auraient pu engloutir le quartier dans son intégralité.
"Autrement, Grace, des enfants pourraient mourir. Songes-y. Cette femme a allumé un incendie. Elle peut en allumer encore un autre. Un incendie qui pourrait faire des morts, beaucoup de morts. Dans chaque maison, dans cette ville, il y a au moins un ébé, un bébé comme Ludovic. Tu veux tous les condamner pour protéger cette femme que tu crois connaitre ? Tu es prête à sacrifier le sort de bébés innocents pour cette femme ?"
Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Les sels de pâmoison la ranimèrent.
Lorsqu'elle entrouvrit les yeux, Lucrezia aperçut l'herboriste, dont les mèches s'arquaient au-dessus du lit de fortune, installé dans le magasin. L'ondulation rousse entraîna, dans l'esprit de Lucrezia, le retour de l'incendie. Au-delà, il devait y avoir la fillette et, plus loin, le fantôme du fils Bellanger. Lucrezia rêvait, sans doute ; elle referma les yeux, tant la soif, la faim, mais aussi le délire envoyaient le décor dans le tourbillon d'un vertige.
Elle entendait les voix lui parvenir. Comme elle les distinguait mal des voix de l'autre monde, elle mélangeait l'heure et l'espace, imaginant se trouver dans les limbes, sur le pont qui relie la terre et le ciel. Il y avait des étoiles. Leurs scintillements saluaient la naissance et la mort.
Lorsqu'elle entrouvrit les yeux, Lucrezia aperçut l'herboriste, dont les mèches s'arquaient au-dessus du lit de fortune, installé dans le magasin. L'ondulation rousse entraîna, dans l'esprit de Lucrezia, le retour de l'incendie. Au-delà, il devait y avoir la fillette et, plus loin, le fantôme du fils Bellanger. Lucrezia rêvait, sans doute ; elle referma les yeux, tant la soif, la faim, mais aussi le délire envoyaient le décor dans le tourbillon d'un vertige.
Elle entendait les voix lui parvenir. Comme elle les distinguait mal des voix de l'autre monde, elle mélangeait l'heure et l'espace, imaginant se trouver dans les limbes, sur le pont qui relie la terre et le ciel. Il y avait des étoiles. Leurs scintillements saluaient la naissance et la mort.
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Re: [10 septembre, après-midi] Sur le chemin du retour [Terminé]
Eh bien, il pouvait se déplacer et aider un peu finalement, le garçon ! Allison ne se gêna pas pour afficher une expression moqueuse en le regardant bouger jusqu'à la nouvelle venue... et fronça immédiatement les sourcils en l'entendant paniquer. Qu'est-ce que c'était encore que cette histoire ?! La soigneuse posa un nouveau regard sur sa patiente... Voilà une connaissance qui allait certainement s'avérer très utile finalement...
Allison remercia Grâce et continua d'examiner la jeune femme. Elle semblait retrouver un peu de conscience mais ne plus avoir assez d'énergie pour maintenir ses yeux ouverts. Ses lèvres avaient l'air assez sèches, et elle était très pâle; la soigneuse commença de se demander si elle n'était pas déshydratée.
- Grâce, apporte moi de l'eau fraiche, tu veux ? On va essayer de la faire boire un petit peu.
Allie accorda enfin plus d'attention à Alexandre : elle tourna la tête vers lui et le fixa silencieusement un instant, le jaugeant un peu de haut en bas, semblant chercher à estimer ce dont il était capable, ou même sa valeur, presque. Finalement, elle lui parla :
- Je ne sais pas qui tu es ni si tes propos sont vrais. Je vais donc soigner cette femme car je ne la laisserai ni souffrir ni mourir, ni ne lui restreindrai sa liberté et sa dignité, sous ta seule injonction. Si tu veux aller avertir quelqu'un de sa présence ici, fais le toi même. Autrement, tu peux aller chercher cette accoucheuse dont tu parles, ça nous sera utile en effet.
Elle ne fit aucune mention de ce qui, dans lesdits propos, l'avait fortement fait tiqué : la mention du père Thierry. Voilà... voilà! d'où elle semblait connaître le visage d'Alexandre. Il ressemblait à cet évêque dont Allison avait juré de se venger. Il allait mieux valoir pour le garçon qu'il soit prêt à faire face à l'assassine en colère, car elle ne laisserait pas filer comme ça une occasion pareille.
Mais pour l'instant, elle se contenta de soulever Lucrezia dans ses bras pour la porter jusqu'à la paillasse qu'Alexandre n'occupait plus. Elle l'y allongea bien droite sur le dos et arrangea de quoi relever un peu sa tête avec oreillers et tissus.
- Madame ? appela-t-elle Irène dont elle ne savait pas le nom. Je me permets d'utiliser votre cuisine pour concocter un breuvage revigorant, à la fois pour vous et pour cette jeune femme, si vous n'y voyez pas d'inconvénient.
Et elle s'affaira un peu un moment.
Allison remercia Grâce et continua d'examiner la jeune femme. Elle semblait retrouver un peu de conscience mais ne plus avoir assez d'énergie pour maintenir ses yeux ouverts. Ses lèvres avaient l'air assez sèches, et elle était très pâle; la soigneuse commença de se demander si elle n'était pas déshydratée.
- Grâce, apporte moi de l'eau fraiche, tu veux ? On va essayer de la faire boire un petit peu.
Allie accorda enfin plus d'attention à Alexandre : elle tourna la tête vers lui et le fixa silencieusement un instant, le jaugeant un peu de haut en bas, semblant chercher à estimer ce dont il était capable, ou même sa valeur, presque. Finalement, elle lui parla :
- Je ne sais pas qui tu es ni si tes propos sont vrais. Je vais donc soigner cette femme car je ne la laisserai ni souffrir ni mourir, ni ne lui restreindrai sa liberté et sa dignité, sous ta seule injonction. Si tu veux aller avertir quelqu'un de sa présence ici, fais le toi même. Autrement, tu peux aller chercher cette accoucheuse dont tu parles, ça nous sera utile en effet.
Elle ne fit aucune mention de ce qui, dans lesdits propos, l'avait fortement fait tiqué : la mention du père Thierry. Voilà... voilà! d'où elle semblait connaître le visage d'Alexandre. Il ressemblait à cet évêque dont Allison avait juré de se venger. Il allait mieux valoir pour le garçon qu'il soit prêt à faire face à l'assassine en colère, car elle ne laisserait pas filer comme ça une occasion pareille.
Mais pour l'instant, elle se contenta de soulever Lucrezia dans ses bras pour la porter jusqu'à la paillasse qu'Alexandre n'occupait plus. Elle l'y allongea bien droite sur le dos et arrangea de quoi relever un peu sa tête avec oreillers et tissus.
- Madame ? appela-t-elle Irène dont elle ne savait pas le nom. Je me permets d'utiliser votre cuisine pour concocter un breuvage revigorant, à la fois pour vous et pour cette jeune femme, si vous n'y voyez pas d'inconvénient.
Et elle s'affaira un peu un moment.
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