Rps flashbacks | 1594 — 1597 | Peut-être une histoire d'amour
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Re: Rps flashbacks | 1594 — 1597 | Peut-être une histoire d'amour
Alduis lui jeta un regard soupçonneux, sourcils froncés. Peut-être. Est-ce qu’il se moquait de lui ? Ce n’aurait pas été la première fois. Il commençait à avoir compris sa sale manie de se jouer de lui ainsi. Une fois de plus, cela ne manqua pas, d’ailleurs. Ariste se rectifia aussitôt. Alduis ne défronça pas les sourcils pour autant, mais se concentra de nouveau sur la feuille, toujours désespérément vierge.
Si elle serait contente de le recevoir alors il voulait bien essayer… Mais que devait-il y écrire ? Qu’est-ce que les autres y écrivaient ? Il se décida à poser la question à Ariste. Au vu de sa réaction, cela devait être la première fois qu’on lui demandait une telle chose.
Alduis soupira. Rien ne lui venait. Il avait l’impression que son esprit s’était vidé de toutes choses intéressantes à raconter. Il ne restait que les cadavres démembrés, ensanglantés, écrasés et déchiquetés. Il ne restait que la guerre et leur odeur pestilentielle.
Ariste disait ce qu’il aurait eu envie de lui confier en vrai. Sauf qu’Alduis n’en avait aucune idée. Il ne savait jamais que dire quand elle se tenait devant lui. Ça ne lui venait jamais naturellement non plus. Il aurait tellement aimé abandonner une fois pour toute. Chiffonner cette maudite page vide et allait faire autre chose, comme frapper un arbre, pour se changer les idées. Pour fuir sa lâcheté et son incapacité à formuler une phrase pour sa propre sœur.
Mais il sentait bien qu’Ariste ne le laisserait pas faire. Alors autant essayer de terminer. Même si ça lui semblait impossible.
Commencer par le début.
Lui demander si elle allait bien.
Il traça enfin, après tant d’attente, les premières lettres, puis les premiers mots. Une simple phrase qui représentait néanmoins un début. Seul petit problème… ce n’était pas aussi bien écrit qu’il l’aurait voulu. Il regarda le tracé hasardeux des lignes, les bavures de l’encre. Son écriture n’était déjà pas fameuse dans de bonnes conditions, alors avec un appui aussi précaire que ses genoux…
Il releva les yeux vers Ariste, d’un air de lui dire : tu vois ? Ça ne sert à rien de s’acharner.
— Tu peux m’aider ?
Parce qu’à l’heure actuelle, l’envie d’abandonner ne faisait qu’augmenter toujours plus. Chose qu’il aurait par ailleurs faite depuis bien longtemps si le jeune homme ne demeurait pas assis à son côté.
Si elle serait contente de le recevoir alors il voulait bien essayer… Mais que devait-il y écrire ? Qu’est-ce que les autres y écrivaient ? Il se décida à poser la question à Ariste. Au vu de sa réaction, cela devait être la première fois qu’on lui demandait une telle chose.
Alduis soupira. Rien ne lui venait. Il avait l’impression que son esprit s’était vidé de toutes choses intéressantes à raconter. Il ne restait que les cadavres démembrés, ensanglantés, écrasés et déchiquetés. Il ne restait que la guerre et leur odeur pestilentielle.
Ariste disait ce qu’il aurait eu envie de lui confier en vrai. Sauf qu’Alduis n’en avait aucune idée. Il ne savait jamais que dire quand elle se tenait devant lui. Ça ne lui venait jamais naturellement non plus. Il aurait tellement aimé abandonner une fois pour toute. Chiffonner cette maudite page vide et allait faire autre chose, comme frapper un arbre, pour se changer les idées. Pour fuir sa lâcheté et son incapacité à formuler une phrase pour sa propre sœur.
Mais il sentait bien qu’Ariste ne le laisserait pas faire. Alors autant essayer de terminer. Même si ça lui semblait impossible.
Commencer par le début.
Lui demander si elle allait bien.
Il traça enfin, après tant d’attente, les premières lettres, puis les premiers mots. Une simple phrase qui représentait néanmoins un début. Seul petit problème… ce n’était pas aussi bien écrit qu’il l’aurait voulu. Il regarda le tracé hasardeux des lignes, les bavures de l’encre. Son écriture n’était déjà pas fameuse dans de bonnes conditions, alors avec un appui aussi précaire que ses genoux…
Il releva les yeux vers Ariste, d’un air de lui dire : tu vois ? Ça ne sert à rien de s’acharner.
— Tu peux m’aider ?
Parce qu’à l’heure actuelle, l’envie d’abandonner ne faisait qu’augmenter toujours plus. Chose qu’il aurait par ailleurs faite depuis bien longtemps si le jeune homme ne demeurait pas assis à son côté.
Alduis de Fromart- Aristocratie
- Fiche perso : Fiche.
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Re: Rps flashbacks | 1594 — 1597 | Peut-être une histoire d'amour
Il allait vraiment falloir qu'il cesse de faire tourner Alduis en bourrique avec ses peut-être, mais il fallait avouer que c'était assez tentant. Puis, il se doutait bien que sa "méthode" n'aiderait que peu quelqu'un d'aussi bavard que son amant, mais bon…
Il semblait avoir du mal à trouver de quoi dire. Pour sa part, il hésitait quelque peu à intervenir, mais il préférait le laisser essayer. Lorsqu'il lui demanda de l'aide, il jugea néanmoins plus productif d'accepter. Le plus important était qu'il prenne confiance. Pas à pas. Trouver à raconter était déjà assez difficile.
Il récupéra donc le matériel - déçu qu'ils soient trop près des autres pour lui dérober un baiser pour sa peine - et l'interrogea du regard.
— Dis-moi tout.
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